vendredi, juin 30, 2006

Has-bin

Il y a bien trente ans que je ne m'étais pas mise à l'affût pour voir un homme. Il n'a pas paru. Je suis allée à la Mairie pour signaler son enfermement dans la spirale de la déprime. Son fils a fini par me téléphoner pour dire que tout allait bien à part la vieillesse.

En reprenant un DVD que Varda n'avait pas eu le temps de regarder: Je ne peux pas faire et consommer! dit-elle. Je l'ai mis dans la boite de son voisin d'en face. Est-ce que tu as vu ce bel article dans le monde d'aujourd'hui? C'était celui de Jean-Luc Douin à propos de l'expo d'Agnès à La Fondation Cartier. Drôle de coincidence. Je suis une has-bin de naissance! ai-je répondu parce-qu'elle s'excusait qu'il n'y ait pas mon nom sur la photo.
Il y a des gens qui ont le mot exact pour la chose, c'est à la fois jouissif de les entendre et en même temps frustrant, pas de dialogue si on hésite sur le verbe.

mardi, juin 27, 2006

Mairie du III arrondissement de Paris

Dimanche 25 juin 2006 journée du Yidishland. J'ai entendu une conférence animée par Henri Sztanke avec Katy Hasan, Serge Klarsfeld, Henri Bulavko et Claude Bochurberg. Ce qui est terrible c'est que les rares témoins de parents disparus aient déjà mon âge...

Swy Milshtein nous a offert la primeur d'extraits de sa pièce Le Chant du chien qui se jouera au Centre Rachid en octobre. J'aime bien l'idée qu'un homme aille seul en lune de miel à Venise, laissant sa femme en Pologne, afin que celle-ci ne soit pas séduite par un gondolier.

Au Carreau du Temple CASIP-COJASOR offrait des gâteaux maisons...pendant que divers orchestres jouaient de la musique tzigano-russo-judéo, quelque chose qui remue les tripes.

vendredi, juin 23, 2006

Arté La santé au quotidien: La masturbation

Michel Cîmes qui joue l'enfant terrible de l'émission a toujours une citation de derrière les fagots: La masturbation c'est faire l'amour avec quelqu'un que l'on aime! (Woody Allen)

Dans les années cinquante, l'on mettait encore la camisole de force aux forcenées de cette pratique, plus quelques électrochocs en famille pour les en dissuader. Vous dire que la salle commune flambait de panique, vous pouvez me croire.

C'est terriblement angoissant de n'avoir aucune légitimité pour prendre des nouvelles d'amis souffrants, aucun réconfort de part et d'autre en entendant simplement une voix au téléphone. Les ex devraient avoir un droit de visite au même titre qu'une tante où une grand-mère. Que sont nos amours devenus! chanson d'Aragon, j'en pleurerais mais ne trouve aucune épaule qui me permette cet épanchement, le monde il est malade...chacun sa croix dans son chez soi, et autour, la guerre, quelle misère! Peut-être le foot nous consolera t-il si les Bleus ne mordent pas la poussière, attendons cette nuit.

jeudi, juin 22, 2006

Franca et Pierre Belfond font leurs adieux à La Galerie

Ce complexe de trois étages a abrité durant quinze ans les tableaux de peintres qui écrivaient, et ceux des écrivains qui peignaient. Elie Presmann, auteur dramatique me demande comment je connais ce lieu: Belfond éditeur a refusé tous mes manuscrits! Le jour où Denoël a édité Une Chambre pour un moment, je lui ai offert le livre. Il a regardé le nom de la maison et m'a dit: Celà ne m'étonne pas c'est un mauvais éditeur! Depuis, pour me consoler, lui et Franca m'ont invitée à chacun de leur vernissage!
Edgar Reichman me demande des nouvelles d'un ami commun: "Aucune! Penses tu qu'il ait pù m'oublier en un an? - Je vais te raconter une histoire. Un malade va chez son docteur, celui-ci lui dit, J'ai une nouvelle horrible à vous apprendre, et une bonne! Laquelle en premier? -L'horrible! - Vous êtes Alzeimer! - Et la bonne? - C'est que dans trente seconde vous l'aurez oublié!"

Le Voyage en Arménie (2006) Guédiguian

J'aurai bien aimé être du voyage surtout pour rechercher un père tel que Marcel Bluwal le réalisateur mythique des années lumières de la télévision, qui ici est acteur.
Le Voyage en Arménie :
Sortie(s) : 28 juin 2006 (France)non daté (USA)

Titre original: Arménie
Genre: Drame,Action, Durée: 2h05Pays: France

Réalisé par: Robert Guédiguian
Avec: Ariane Ascaride, Gérard Meylan, Simon Abkarian, Serge Avédikian, Chorik Grigorian, Roman Avinian, Kristina Hovakimian, Madeleine Guediguian, Marcel Bluwal, ...
plus...

Walter Lewino aurait pù être un preux chevalier

€ N'oublie jamais : la femme du seigneur n'est pas une femme, sa demeure
n'est pas ta demeure, ses fruits ne sont pas tes fruits, son dieu n'est pas
ton dieu. Mais il te reste le regard de sa femme, l'ombre de sa demeure, la
fraîcheur de ses arbres, et la pluie qui appartient à tous.

mardi, juin 20, 2006

Fondation Cartier pour l'art contemporain

dessin Christian Vallaux
du 18 juin au 8 octobre de 12h à 20h sauf le lundi 01 42 18 56 50 au 261 boulevard Raspail 75014 Paris

A l'entrée, Agnès Varda charmante reçoit ses invités. Un homme lui montre une photo de L'Opéra-Mouffe qu'il vient d'acheter chez un bouquiniste. Me voyant, Agnès dit: Tiens! Voilà le modèle! Cette coincidence nous surprend agréablement.
Claire, toujours aussi sage jeune fille, se tient auprès de son grand mari tout de blanc vêtu Jean-Claude Drouot qui est obsédé par Orson Wells, personnage qu'il doit incarner au Théâtre Marigny en septembre.
Isabelle Huppert toute menue et pâle, je lui fais compliment: Bravo pour votre dernier Chabrol! J'entrevois celui-ci nez au vent traversant la garden-partie où jouent au foot les enfants et petits enfants d'Agnès. Quelques ballons nous tombent sur le front. Au fur et à mesure que les visiteurs affluent, le buffet se garnit de délicieux en-cas, de fruits en abondance, des Madeleines de Proust, des soupes au basilic, des gaspachos. Tout est frais, le jambon de parme tranché sur place. Dans cet enclos de verdure derrière la fondation il y a des gradins, pour l'instant le spectacle c'est le ballet des ascenseurs transparents dans lesquels on voit monter et descendre tout un monde qui travaille dans les lieux, comme c'est jour de réception, ils sont chics, on se croirait dans un film américain avec cette architecture en verre. Je tarde, espérant rencontrer de vieilles connaissances, mais l'entourage d'Agnès est très jeune, telle cette tendre Emilie qui a tenu l'une des caméras pour tourner les bonis du DVD de Cléo de cinq à sept avant que d'aller cueillir des tomates en Bretagne pour se faire des sous et écrire un scénario.
Ce boulevard Raspail me ramène au jour où Jean-Batiste Thiérrée que Jacques Baratier m'avait emmenée voir répéter au Centre Américain, dire à son auteur Sternberg. Jacques! Je te présente ta prochaine maîtresse! Baratier m'avertit: C'est une planche savonneuse, si tu la prends, tu vas glisser! J'ai savonné...
Voyez! Je n'ai rien dit de l'expo, c'est à vous de la découvrir!

samedi, juin 17, 2006

Vivre par procuration

J'ai entendu au café phylo: Qu'est-ce qui nous menace le plus, le bruit des bottes où le silence des pantoufles? Lorqu'on m'a dit les horreurs de la guerre, dans un orphelinat à Toulouse en 45, je se suis dit que je me suiciderai plutôt que d'affronter ce que les pensionnaires me racontaient.

Dans mon placard à balai, (comme l'appelle Lewino), je n'ai ni les chaleurs ni les intempéries, seul le cri des mouettes m'annonce les marées. L'hypocrisie des petites villes n'empêche pas les rumeurs, je ne fais plus que passer.
Si seulement Paris était moins bruyante, que l'on respire mieux, elle serait la divine maitresse connue de tous et toujours mystèrieuse, chaque regard est prometteur dans une grande cité puisqu'il faut demander son chemin. A la mer, quand je demande si l'eau est froide, on me regarde comme si j'avais voulu violer une intimité. Ne m'offre un café que des homosexuels notoires, ce n'est pas parce que je suis vieille, il y a quarante ans c'était pareil. Nous jouions les orphelines, dormant ensemble dans sa maison devenue trop grande lors de nos maris défunts; Malicieuse, elle laissait croire à plus de trouble alors que nous n'avions en commun qu'une extrème solitude, mais paradoxalement pour un petit peuple éveillé à des gourmandises secrètes, nous avions une réputation sulfureuse. Nous continuons dans le même registre, elle parle, j'écris, elle baise, je dors, elle boit, je reste frugale, elle séduit, je campe sur la péllicule de quelques réalisateurs. C'est un duo où la la demi-teinte m'est échouée, et la bulle de champagne va bien à son regard de magrébine. Je suis l'aînée mais c'est elle l'homme de la famille, bien que peureuse comme une petite fille, elle flambe et retombe toujours sur sa mise. Je ne perds ni ne gagne à aucun jeu sauf celui de la santé car je n'aurais personne pour me soigner. Mourir, oui! mais sans à coups, mes cinq étages ne me le permettraient pas. Entre mes espoirs différés et ses ambitions au Grand largue régulièrement dessallés, nos ondes se raccordent dans des temps innocents

jeudi, juin 15, 2006

Guy Loudmer

Bernard Tapie, Guy Loudmer, sont de la race de ceux qui ne se laisse pas abattre par l'adversité. Lors de l'expo, j'ai eu le plaisir de goùter après tant d'années sans avoir revu le maitre, aux petites jouxtes verbales de Loudmer qui nous a toujours fait sourire, c'est toujours bon à prendre, leçon ou pas...La morale n'a rien à voir avec le charme.

Reste Là! Frédéric Tachou

Le cinéaste a rendu un vibrant hommage posthume à son père décédé. Frédéric Tachou a reconstruit le cadre de son père en superposant ses lieux de vie, on dirait des Eaux Fortes, certaines images font penser à Magritte.
Puis selon l'habitude de convivialité de leur famille, nous avons picqueniqué dans une cour chez Pedro un peintre brésilien qui habite à Belleville.

IDÉES EN VRAC Walter Lewino

Une mini série télé, trois minutes tous les soirs avant les infos avec
cinq erreurs de script révélées à la fin des infos, concours à la clé.
€ Pour le lancement d'un nouveau type de voiture offrir en prime le même
modèle réduit (couleur comprise) télécommandé, les enfants en raffolent.

€ L'inéligibilité des femmes pour la chambre des députés et un Sénat
uniquement composé de femmes

€ Une collection de petits livres ressassant les grandes obsessions de
l¹époque : les crimes impunis ; les histoires de c¦ur des familles royales ;
les suicides célèbres ; les grandes escroqueries ; les grands accidents
mortels ; etc.etc.

€ La confession publique obligatoire de tous les assassins de la route.
Autrement efficace que les sempiternelles jérémiade des représentants des
victimes à la télé.

€ Un horoscope au quotidien, signe par signe sur des ordinateurs dans le
métro avec publicité.

€ Une chaîne de télé entièrement consacrée aux animaux, films ,
documentaires, reportages, newsŠ

€ Les transports de fonds par les égouts.

€ Le remplacement de la fourchette par une pincette et du couteau par une
paire de ciseaux.

€ Une émission où les leaders politiques seraient contraints par un jury de
téléspectateurs de développer leurs réponses à des questions précises
jusqu'à ce qu¹ils aient vraiment répondu à la question.
€ La confrontation à la télé d'une vedette et de son jumeau astrologique, né
le même jour et à la même heure.

Walter le crâneur

LA CONFRERIE DES BENI-OUI-OUI

Les journalistes ont beau faire. Ils collent toujours à l¹establishment.
Quand tout va bien, quand aucun risque ne menace, ils se régalent d¹envoyer
des pointes émoussées aux puissants, à la manière des bouffons de l¹ancien
régime, d¹affirmer leur esprit d¹indépendance alors que rien ne le menace
Jusqu¹à ce que les vrais et dérangeants problèmes se posent, que l¹Histoire basculeŠ
que des risques ou des remises en cause pointent leur nez, qu¹il faut abandonner ses petites habitudes.Chez eux, alors, le raisonnable l¹emporte toujours sur le visionnaire, la raison (d¹Etat ?) sur la morale, le quotidien sur le futur, le confort sur la grandeur, les privilèges sur la conscience
Ce fut vrai en juin 40. Ce fut vrai pendant la guerre d¹Algérie. Ce fut vrai
sous Bush aux Etats Unis.
Ce le fut pour la Constitution européenne et pour le CPE. Avec le résultat
que l¹on sait
Réflexion faite, je ne suis pas très fier d¹avoir fait partie de cette
confrérie de béni-oui-oui.
Walter Lewino (Ancien de la France Libre à Londres et de « France Observateur » à Paris)

lundi, juin 12, 2006

On ne peut pas plaire à tout le monde

Depuis l'épisode où Jean-Marc Fogiel avait malmené Brigite Bardot avec acharnement, ne tenant pas sa promesse de ne pas parler du malheureux livre de l'actrice, je m'étais refusé de voir ses émissions. Pour la dernière, j'ai voulu voir ce qu'il en était, c'était plutôt symphatique et dans la bonne humeur cet adieu à ses spectacteurs.

Raphaêl Nadal -Roger Federer Finale hommes Roland-Garros

Nous attendions une finale plus somptueuse. Les spectateurs avaient eux aussi bien du talent, encourageant de tout coeur les deux champions dans la fournaise des heures durant, Chapeau bas! Moi j'étais dévêtue sur mon lit, dans le noir, évitant de transpirer. Mais le plus beau match de ce tournoi reste: Paul Henry Mathieu - Raphaël Nadal, pas une minute d'ennui. Federer est un très beau tennisman, mais Nadal ressemble à un jeune héros tragique dans sa détermination à combattre chaque balle, seulement quelques secondes on entrevoit qu'il a un visage d'enfant. Aldomovar qui disait friser l'infarctus doit bien être inspiré par ce personnage pour l'un de ses prochains films.

Walter Lewino fait les comptes

€ Parmi les abonnés au téléphone de la ville de Paris on relève 83 B¦uf ou
Le Boeuf et seulement 4 Vache ; 125 monsieur ou madame Mouton et aucun
monsieur ou madame Brebis ; 125 Cheval, avec en prime 203 Poulain, et
aucun(e) Jument ; 40 monsieur ou madame Chat et aucun(e) Chatte ; il y a
même plus de Bouc (34), malgré l¹odeur, que de Chèvre (10) ; quant aux
champions toutes catégories, les 207 Lelièvre, un(e) seul(e) Hase leur fait
face. Il est grand temps de dénoncer le machisme des patronymes.

mercredi, juin 07, 2006

Y' a pas!

Depuis que je me triture les doigts de pieds, y'a pas! La face du monde n'a pas changé, toujours ses misères alentours, mais mes rêves sont plus sereins,un peu de douceur et de volupté aux rencontres des uns et des autres.
A propos, dans mon immeuble un chat peureux qui ne monte ni ne descend les escaliers, va de son appartement à celui des voisins d'en face lesquels lui laissent la porte ouverte. Moralité: Il vaut mieux avoir une vie de chat qu'une vie de chien! (une histoire exemplaire pour Guy Delluc)

Une chroniqueuse demande à Dany Boon qui présente son film La maison du bonheur:"- Pourquoi vous ne vous-êtes pas fait recollé les oreilles? Laurent Ruquier qui ne manque jamais d'à propos Ce sont les pavillons du bonheur!"

mardi, juin 06, 2006

Le tennis

Je n'ai pas de plaisir à voir des femmes frapper dans la balle avec des épaules d'hommes, mais quand c'est Raphaël Nadal ou Gaël Monfils qui nous montrent les leurs, s'ajoute un plaisir esthétique à leur qualité de jeu phénoménal, Concentration monstrueuse! disent les commentateurs. Dommage, nous ne les verrons pas ensemble disputer le quart de final! En fait, pour avoir de la présence physique il suffit de relever ses manches!
Je verrais bien Raphaël Nadal dans des habits de lumière, en matador.

Dans les années cinquante, on pouvait circuler à moindre frais dans les gradins, Jacques Loew m'emmenait à Roland Garros. Nous avions vu un miracle, Haillet remontant les cinq sets plus la balle de match...Plus tard, au Jardin du Luxembourg, j'ai voulu montrer le service de Leaver, je me suis foulé la cheville.

dimanche, juin 04, 2006

Exposition : L'île et Elle Agnès Varda Fondation Cartier

Agnès Varda à la Fondation Cartier
Posté dans [voir] venir par Van le 11.05.06 à 11:55 | tags : expos à paris, video, fondation cartier, art et cinéma


"Y'a un haut, y'a un bas.
Varda est en haut qui fait du cinéma (ET TCETERA).
Agnès est en bas qui fait de la vidéo (L'ÎLE ET ELLE). (...)
A Noirmoutiers, l'eau, c'est l'océan.
C'est intéressant et excitant pour moi que cet océan qui m'entoure et me limite. Toutes les vidéos, documentaires ou rêveuses, ont été tournées là.
Je voudrais que, même différentes, les séquences du projet se répondent et recomposent mon île."

La réalisatrice française s'expose à la Fondation Cartier du 18 juin au 1er octobre 2006 :

"Avec L'ÎLE ET ELLE, Agnès Varda nous fait partager sa bonne humeur et sa mélancolie au gré des marées de l'Île.
Avec CINEMA ET TCETERA, elle propose, en plus ou moins vrac, des films et des morceaux de pellicule qui racontent les hauts et les bas de sa vie de cinéaste".

((c) Agnès Varda, Galerie Martine Aboucaya)

Des lions qui mangent de la terre battue.

Je devais prendre un train, je suis restée scotchée devant la télé, fascinée par le jeu et la beauté de deux jeunes lions en lice à Roland-Garros: Raphaël Nadal et Paul-Henry Matthieu.

Le Bonheur Agnès Varda

Le Bonheur est sorti en DVD, les anglais (fine mouche) avaient beaucoup aimé ce film précurseur d'une liberté qui stipulait que l'on pouvait aimer plusieurs êtres à la fois. La femme légitime, incarnée avec un naturel inégalé par Claire, la vraie épouse de Jean-Claude Drouot, n'en laisse pas moins sa place en se noyant dans la rivière.

Roberto Alagna

Cette simplicité des plus grands, Roberto Alagna a fait feu de tous bois avec des partenaires surprises, avec Line Renaud, c'était un peu jeune.

Le coeur de père

€ Quand le poil viendra au menton de ton fils, prends-le avec toi pendant
trois jours et trois nuits. Vous vous baignerez dans l'eau glacée du
torrent, vous mangerez les baies sauvages que t'a enseignées ton père, vous
dormirez sous les roches qui protègent des bêtes fauves et des démons. Au
troisième jour, tu l'emmèneras dans le village lointain où les femmes
publiques lui enseigneront les caresses de l'amour. Alors, il sera ton égal
et tu le respecteras. (Walter Lewino)

vendredi, juin 02, 2006

Le coeur de mère

Deux femmes tombent dans les bras l'une de l'autre: l'américaine pleure son fils mort dans l'attentat du 11 septembre, la française espére que le sien sortira d'un emprisonnement à vie pour le dit attentat.