mercredi, mars 27, 2013

Lorsque j'entends "Reposez vous", invariablement je me rappelle l'interview de Marcello Mastroanni à la télé: "Que préférez-vous, le cinéma ou le théâtre?- Le théâtre, au cinéma  vous attendez des heures, et l'on vous demande de dire une réplique, puis, merci beaucoup monsieur Mastroianni, vous pouvez vous rasseoir, reposez-vous! Au théâtre vous devez enfourcher un cheval fougueux deux heures durant!"

mardi, mars 26, 2013


de :
"Liste de diffusion du Collectif des 39"
A :
les39@collectifpsychiatrie.fr
date :26/03/13 à 18h21
objet :
[Collectif des 39] Quelle hospitalité pour la folie ?

La compassion bonjour!

Il faut laisser aux professionnels leur boulot , ne se plaindre qu'à bon escient. Chaque fois que j'y vais de ma petite chanson, je le regrette, je me suis mise à découvert et  fermé les emails , C'est Michel Polac qui mavait écrit, il ne faut jamais se plaindre quand on écrit.
Aux cafés philos on philosophe sur les états d'âme, pas sur un corps qui n'est plus qu'un ver désossé.
Des copines avec lesquelles on a vécu le vomi de la vie et l,'enchantement des spectacles me soutiennent par les petit mots du quotidien cela dure depuis cinq décennies. La famille c'est fait pour les mariages et les enterrements. Le faste quoi! On est toujours au spectacle. Il faut voir la foule éplorée pour un personnage qu'elle a à peine connue, voir pas du tout, mais on est dans l'événementiel c'est ce qui compte quand on on est en recherche d'identité.
Ah! Si je pouvais rester sur ce banc à écosser les haricots ! me disait Ghislain quelques semaines avant de disparaître.

mardi, mars 19, 2013

Cinémathèque Française.Jacques Demy

L'exposition

L’exposition fera rimer des extraits de films avec des photographies, peintures, dessins, ou sculptures créés par les artistes dont Demy a revendiqué l’influence (Jean Cocteau, David Hockney, Raoul Dufy, Leonor Fini). Elle proposera une traversée de ce Demy-monde, haut en couleurs, qui est un vrai continent à lui seul.

vendredi, mars 15, 2013

Narcissisme es tu là?

Oui! répond le garçon de café qui cabotine avec ses clients, la petite coiffeuse plus starlette que dans les magasines, la vendeuse à la mode qui vous toise de ses hauts talons, la mère de famille qui ne parle que de ses moutards,  des comédiennes comme s'il en pleuvait,  les acteurs dans le mal être, des petites retraitées sans pécule,  sans grand passé ni avenir, de grands malades qui gardent leur restant d'énergie,un monde composite qui n'a jamais frayé ensemble, mais le dénominateur commun c'est le fameux " moi- je " vous ne pouvez jamais commencer une phrase sans qu'elle ne soit prise au vol "Moi  c'était comme ci! Moi c'était comme çà!" cela réduit le dialogue au monologue, il faut en prendre son parti. À une copine à qui j'avais dit :  Arrête  de te regarder le nombril! - Mais je suis si grosse que je ne le vois même  pas!"
Le narcissisme est une carapace si drue, si lisse, qu'aucune faille ne permet de s'y infiltrer.
Quand je dis " je pars en chimio!" cela me remémore , la phrase que s'amusait à dire Jacques Perrin tout le long des " Demoiselles de Rochefort" : "Je vais en  perm' à Nantes!"

jeudi, mars 14, 2013

Comme des enfants

Les turcs qui descendaient du chalet d'altitude à Villards sur Ollon, au Club Med, se couchaient sur les sacs poubelles en place d'une belle luge en bois, ils riaient tout autant que les touristes.

lundi, mars 11, 2013

11 mars 2013

Agnès fait passer la casquette. A vos porte-monnaie, les amis !

« Les Parapluies c'est un film contre la guerre, contre l'absence, contre tout ce qu'on déteste et qui brise un bonheur. » Jacques Demy ~ Aujourd'hui, Agnès et les enfants (Rosalie, Mathieu) ont besoin d'argent pour numériser, restaurer et préparer Les Parapluies de Cherbourg aux normes actuelles de projection. Pour le remettre en circulation, donc. Voir ICI . ~
Posté par charles tatum à 16:32 - Commentaires [0] - Permalien [#]
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Katherine Hepburn http://susauvieuxmonde.canalblog.com/

Cette grande amoureuse qui aima Spencer Stracy toute sa vie et ne pût aller au cimetière en tant que "back-street"
 Étrangement, tous les hommes de ma vie que ce soit mon frère, Maurice, des amis ou de vieux potes, me font le même coup, je ne peux aller saluer leur dépouilles, soit du fait de la famille, soit étant hospitalisée j'en étais dans l'incapacité.
Cela a commencé par mon grand père maternel, jacques Low avait dit à ma mère que j'étais en tournée, dans l'incapacité d'être jointe,  il est allé deux fois à la morgue pour compenser, des vieilles copines du défunt lui on dit: "-il est encore plus beau qu'hier, et vous comment le trouvez vous? -Ben! Mort! Cela avait jeté un froid.

Je tournais dans " Les  parapluies...." J'avais envoyé une carte de Cherbourg à mon grand père d'adoption le Pasteur Jules Jesequel lorsque j'ai appris sa disparition, impossible de connaître le lieu de sa sépulture.

Je n'ai pu voir le corps de jacques Loew sa femme ayant décrété: " Tu ne l'a pas aimé puisque tu ne l'a pas épousé!"

Ghislain  Cloquet avait exigé que j'assiste à son enterrement, mais on m'a escamotée lors de la réception qui s'ensuivit

Il y en a un dont je ne parlerais pas, "le fils de" me faisant effacer de toute vérité historique de ma relation avec son père,

le vieux Lewino à jeté son éponge au moment ou l'on m'opérait , et mon frère Maurice lorsque j'étais attellée aux perfusions Si l'on ne crois pas aux coïncidences!



http://susauvieuxmonde.canalblog.com/

09 mars 2013

Le capital vampire, par Marx et de Pins

zombillénium marx2
Zombillénium, Arthur de Pins, Dupuis, 2013
[Cette vignette apparaît à la une de Spirou 3909, 13/3/2013. Charles Dupuis doit se retourner dans sa tombe.]
Posté par charles tatum à 08:00 - Commentaires [0] - Permalien [#]
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jeudi, mars 07, 2013

Stéphane Hessel

Lorsqu'il avait dit à la télé qu'il attendait la mort avec gourmandise, je l'ai revu sortant de sa baignade son attaché case dans une main, allant tel un petit garçon chercher sa glace comme récompense au glacier du coin Et aussi comme il avait déclamé avec gourmandise du Verlaine à Beaudelaire au Château d'Aguesseau durant une heure, par cœur, sans aucune note, ceci il y a à peine trois ans.

mercredi, mars 06, 2013

L'horloge de Gourmelin (1968)

Jacques Sternberg m'avait offert ce dessin original, je l'ai moi même donné en remplacement d'une dette à Walter Lewino, lequel l'a donné à son fils Frédéric Lewino pour l'anniversaire de celui-ci, et voilà que ce dessin fait apparition sur mon blog. (Édité par les éditions Planète, préfacé par Louis Pauwells dans un album consacré aux dessins de Jean Gourmelin en 1968.)

mardi, mars 05, 2013

Jérôme Savary

http://media.voila.fr/content/medias_78/2013/03/05/photo_1362477267391-2-0.jpg Je me souviendrais toujours de son pastiche de Tarzan monté à la Cité Universitaire, nous étions assis par terre avec un Zartoon qui volait au dessus des spectateurs, accroché à ses lianes, de ravissantes filles à poil,( Savary avait compris l'érotisme du cirque, elles n'etaient pas épilées) c'était virevoltant, époustouflant , plein d'humour, très jubilatoire..(Zartan, le frère mal aime de Tarzan) Jérôme Savary se définissait comme "un grand mélancomique"
> > THEATRE-DEBAT:JOSEPHINE BAKER ENFIN! NOIRS DE FRANCE en CINE-DEBAT Bonjour à toutes et à tous, > > 1° Nous pourrons enfin réaliser ce théâtre-débat qui a dû être annulé pour une urgence médicale de la comédienne qui est parfaitement remise, et nous avons le plaisir de vous annoncer le one-woman-show d’une grande professionnelle toujours aussi émouvant que tous les autres que vous avez peut-être déjà vus chez nous ou ailleurs ... Ne ratez pas de venir à la découverte de ce spectacle exquis   > > Dimanche 10 mars à 15H *: > chez Elsa, 99 rue de Charenton, Paris 12e, métro Gare de Lyon, sortie ligne 1 > > JOSÉPHINE  BAKER, un pli pour vous....  (1H10) >        écrit et interprété par PIERRETTE DUPOYET > Suivi d’un THÉÂTRE-DÉBAT avec l’auteure-comédienne > THÈME: Le Racisme épargne-t-il les vedettes ? > AKIO, l'aîné de sa tribu “arc-en-ciel” sera présent ce dimanche! > > Pierrette Dupoyet (http://rencontres-et-debats-autrement.org/index.php?page=pierrette-dupoyer) ne se contente pas de jouer. Pour écrire ses textes elle a fait des enquêtes auprès des survivants qui ont fréquenté Joséphine Baker. Sur ses 12 enfants adoptés elle en a retrouvé 5 dont Akio d’origine coréenne né en 1952, ainsi que la secrétaire de Joséphine. > L'authenticité du récit  est garanti! > Pour en savoir plus: http://rencontres-et-debats-autrement.org/index.php?page=prochain-theme-2 > > Ce spectacle créé à Avignon a ensuite été représenté dans 70 pays dont le Liban, la Hongrie, le Canada, les  Emirats Arabes Unis, l'Afghanistan, l'Ousbékistan.... > > ENTRÉE : 12 E + consommation > Inscription sur le site: http://rencontres-et-debats-autrement.fr/  rubrique inscription/contact   > > 2° Vendredi 22 mars à 19H40 > CINÉ-DÉBAT : NOIRS DE FRANCE (de 1889 à nos jours) de Pascal BLANCHARD et Juan GÉLAS > CENTRE D’ANIMATION de la PLACE DES FÊTES, 2, rue des Lilas, Paris 19e, métro: Places des Fêtes (à 20 min. du Châtelet) > Belle salle avec sièges en gradins > La projection de la 3e partie qui se passe dans la France d’aujourd’hui (52 min.) sera suivie d’un débat avec la sociologue Evelyne RIBERT , auteure de “Liberté, égalité, carte d'identité, Les jeunes issus de l’immigration et l’appartenance nationale”  (La Découverte) > Thème du débat :  LIBERTÉ, ÉGALITÉ, IDENTITÉ > Pour en savoir plus: http://rencontres-et-debats-autrement.org/index.php?page=prochain-theme > P.A.F.: 6 E > Inscription sur le site, rubrique Contact/Inscription: http://rencontres-et-debats-autrement.fr > > Au plaisir de vous revoir > Britt et Christian >   >    > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > > >

lundi, mars 04, 2013

(hommage) Walter Lewino , aka le noble vieillard facétieux 18 janvier 1924-18 janvier 2013

http://tillybayardrichard.typepad.com/.a/6a00d83451648169e2017c3655d57b970b Le blog de Tillyen quatrième de couverture — Né à Paris d'un père anglais et d'une mère picarde, Walter Lewino est l'auteur d'une douzaine de romans savoureux et déroutants, dont L'Eclat et la Blancheur, Une femme par jour, et Fucking Fernand. Longtemps journaliste, il est aussi le créateur des célèbres Tests du Nouvel Observateur — S'agit-il de "Mémoires" ? Sans doute. Mais ces "Mémoires" sont bien drolatiques et peu conformes aux lois du genre. Walter Lewino y raconte d'un seul souffle - sans aucun point, donc en une seule phrase sa curieuse vie, son sinueux parcours. Et il a tout connu Lewino, des gens célèbres comme Vialatte, de Staël, Braque, Debord, Brancusi, Carmet, Topor, et d'autres qui le mériteraient tout autant : Jean-Marie le génie aux pierres, Augiéras l'apprenti chamane, Kurt l'illuminé helvète, Chochon le Juste, Hector le marquis rouge, Dorothée qui est née dans une prison à Munich et l'Abbé qui est mort dans celle d'Amiens. De la Royal Air Force pendant la dernière guerre à France Observateur pendant celle d'Algérie, de Londres sous les bombes à Paris sous les pavés, des débuts du tiercé à la folie des tests psychologiques et aux mafouilles du cinéma, il raconte, raconte un demi-siècle à vau-l'eau en un récit haletant, bidonnant et irrespectueux. On rit, on s'étonne, on s'attendrit, on partage des indignations et des enthousiasmes. On pense à Perec, bien sûr. Mais un Perc qui aimerait les chats comme Léautaud et les bistrots comme Blondin. Tout cela se déguste et, pour finir, un charme lancinant l'emporte.
Editions Bernard Grasset, mars 2001, 282 pages

“ [...] il savait que son génie serait reconnu après sa mort et je ne pouvais m'empêcher d'esquisser un sourire narquois, pardon, pardon mon père, c'est seulement après sa mort, après avoir fréquenté bon nombre d'artistes, que je comprendrai que cet espoir dans une gloire posthume est la grande consolation des méconnus, cela leur sert de béquilles face à l'incompréhension ambiante et justifie la poursuite d'une œuvre que personne ne semble apprécier, ai-je moi-même échappé au processus, pas sûr, et par exemple au moment où j'écris ces lignes, la vision de lecteurs enfin éclairés et de critiques battant leur coulpe pour m'avoir ignoré de mon vivant me console de mes insuccès passés et m'aide à poursuivre ce long récit hyperhypotaxique qui ne relève d'aucune mode présente, [...] ”
 in: Pardon, pardon mon père, récit, page 160