C'est parti sur la méditation, ses techniques, j'ai raconté des histoires Zen, lus dans un livre: Un voyageur arrive devant un arbre sous lequel un homme assis sur une peau de chèvre reste les jambes en zazen. Le voyageur demande ce qu'il fait dans cette posture : "Je médite! - Et à quoi pensez-vous pour méditer? - A rien!
Un jeune novice, dans un monastère demande à un vieux moine:" Maitre, est- ce que je peux inviter mes parents , dimanche? -Oui, mais d'abord tu dois balayer la cour? " Quand le jeune homme a enlevé toutes les feuilles mortes.": Maître est-ce que je peux faire venir mes parents? - Prends moi sur tes épaules lui demanda le vieillard, et conduit moi sous l'arbre, et là, il se mît à secouer le tronc et des feuilles tombèrent:" Maintenant, tu peux inviter tes parents!
Dans un documentaire sur l'école de Kasan en Amérique, on voit des élèves mais aussi des comédiens et réalisateurs confirmés qui viennent se ressourcer entre deux films ou représentations théâtrales, un professeur leur dit "Prenez soin de vos dons, prenez soin de vos dons!
dimanche, avril 26, 2015
samedi, avril 18, 2015
mercredi, avril 15, 2015
La libido revient
Vu mon grand âge je n'ose plus écrire la libido d'une vieille dame indigne nettement plus salace.
http://blanckblog.free.fr/images/grandes/2002_Reves.jpg
http://blanckblog.free.fr/images/grandes/2002_Reves.jpg
jeudi, avril 09, 2015
Du bout des lèvres.
Quand je croise dans les rues de Trouville des personnes qui fréquentent le Café Philo de monsieur Carle, le samedi, je sens encore le relent de mauvaise vie dont on m'affuble depuis dix ans. Une exposition avait été faite à la Mairie en 2003 sur mes prestations cinématographiques et quelques livres autobiographiques. Les photos de nus d'Agnès Varda dans son "Cléo de 5 à 7" avaient choqué les non-cinéphiles qui avaient cru que je tournais dans des pornos.
Depuis, c'est du bout des lèvres que l'on répond à mon bonjour. Des gens par ailleurs cultivés, pas une fois ils ne daignent faire la conversation au bistrot quand la malchance nous trouve côte à côte. Je dois attendre le samedi pour discuter au milieu de ces ténors, ils sont dans le livresque, comme beaucoup d'universitaires, et je suis dans le vécu, donc crue.
Me reste des vieilles copines de cinquante ans, nous avions fait nos armes ensembles de femmes aimantes, aimées, puis éplorées, quand disparaissaient les hommes de nôtre vie, de quoi parler, toutes ces réminiscences ne sont pas du goût des nouveaux jules, l'éternel problème identitaire. J'ai raconté à Benoit Noël que je ne lisais pas les livres de Sternberg de son vivant afin de ne pas y puiser une jalousie rétrospective.
La barque du temps file vers l'inespoir, quelques rencontres furtives entre femmes sans compagnonnage, je n'aime pas cette compagnie là, trop de spleen que je ne ressens pas à Paris où l'anonymat fait loi. On y est comme dans une chambre nue, sans couleurs, la retraite délite le corps sans défense, on ne rend compte de rien.
Je connais cela par cœur, autrefois je marchais quatre heures avec des poids aux chevilles, un programme de santé, je n'ai plus droit au sable qui pourrait distordre la prothèse, je profite du bord de mer sur les planches fermes, à cette marche on croise de jeunes coquettes en talons aiguilles, et ceux qui s'économisent du fait de l'âge. Le Sunfish est remisé à jamais au club de voile, mon vélo je l'ai donné, c'est Lewino qui en quittant la station me l'avait laissé, le vandalisme gratuit ne m'avait pas permis d'en profiter. Mon grand luxe c'est d'avoir deux habitats non confortables, mais je peux toujours lever le pied à mon gré sans souci d'horaire, que demande le peuple ?
Depuis, c'est du bout des lèvres que l'on répond à mon bonjour. Des gens par ailleurs cultivés, pas une fois ils ne daignent faire la conversation au bistrot quand la malchance nous trouve côte à côte. Je dois attendre le samedi pour discuter au milieu de ces ténors, ils sont dans le livresque, comme beaucoup d'universitaires, et je suis dans le vécu, donc crue.
Me reste des vieilles copines de cinquante ans, nous avions fait nos armes ensembles de femmes aimantes, aimées, puis éplorées, quand disparaissaient les hommes de nôtre vie, de quoi parler, toutes ces réminiscences ne sont pas du goût des nouveaux jules, l'éternel problème identitaire. J'ai raconté à Benoit Noël que je ne lisais pas les livres de Sternberg de son vivant afin de ne pas y puiser une jalousie rétrospective.
La barque du temps file vers l'inespoir, quelques rencontres furtives entre femmes sans compagnonnage, je n'aime pas cette compagnie là, trop de spleen que je ne ressens pas à Paris où l'anonymat fait loi. On y est comme dans une chambre nue, sans couleurs, la retraite délite le corps sans défense, on ne rend compte de rien.
Je connais cela par cœur, autrefois je marchais quatre heures avec des poids aux chevilles, un programme de santé, je n'ai plus droit au sable qui pourrait distordre la prothèse, je profite du bord de mer sur les planches fermes, à cette marche on croise de jeunes coquettes en talons aiguilles, et ceux qui s'économisent du fait de l'âge. Le Sunfish est remisé à jamais au club de voile, mon vélo je l'ai donné, c'est Lewino qui en quittant la station me l'avait laissé, le vandalisme gratuit ne m'avait pas permis d'en profiter. Mon grand luxe c'est d'avoir deux habitats non confortables, mais je peux toujours lever le pied à mon gré sans souci d'horaire, que demande le peuple ?
lundi, avril 06, 2015
Le spi
Peut être parce qu'en bord de mer de mer, cette image me vient, le spi, une voile mise à l'avant d'un bateau pour en augmenter la vitesse.
C'est un parallèle avec des personnes dont le narcissisme, l'égocentrisme, l'égo, font gonfler un projet encore inexistant, et arrivent avec du vent à leurs fins. Que d'énergie!
Leur talent de persuasion ne conforte qu'eux, car le public attend de voir, mais cette agitation est un spectacle en soi, donc elles sont gagnantes à tout coup de vent!
C'est un parallèle avec des personnes dont le narcissisme, l'égocentrisme, l'égo, font gonfler un projet encore inexistant, et arrivent avec du vent à leurs fins. Que d'énergie!
Leur talent de persuasion ne conforte qu'eux, car le public attend de voir, mais cette agitation est un spectacle en soi, donc elles sont gagnantes à tout coup de vent!
samedi, avril 04, 2015
Les grands du rire- France 3
Qu'en j'avais vingt-ans, j'étais con! Je m'en aperçois à chaque fois que je vois la rétrospective des chanteurs disparus.
Nous avions pris un verre à une terrasse des Champs -Elysées, avec Raymond Devos qui jouait alors dans la troupe de Jacques Fabry. Jacques Loew avait le projet de le faire tourner dans un film. Devos n'a pas jeté un œil sur moi, absorbé à expliquer ses futurs sketchs devant un demi. J'ai pensé qu'il n'aimait pas les femmes et je me suis désintéressée de la conversation.
Nous étions chez Michel Legrand, Jacques Loew tentait de placer des textes de chansons en vain, est arrivé Jacques Brel qui débutait au "Trois Baudets", Michel s'est mis au piano pour le faire répéter, j'ai trouvé que le chanteur était boycott-scout.
Charles Aznavour passait dans un petit théâtre derrière l'Opera, ce n'était pas un franc succès, il a remercié le public comme si les applaudissement fusaient, cela m'a déplu.
"Le gorille" de Georges Brassens à l'Olympia m'avait choquée, d'autant que Brassens était en chemise, découvert sur un torse velu.
Je l'avais vu au "Café de la Gare". Ce n'est que seule, assise dans un amphithéâtre loin de Paris, où passait un disque de ce comique qui s'était présenté pour devenir Président de la République, Coluche, que j'ai apprécié son intelligence, avant, je le trouvais vulgras (expression de Sternberg).
Il n'y avait que Charles Trenet qui avait toutes les grâces, un coup à l'Olympia, l'autre année à Bobino, je préférais ce dernier théâtre plus intime, et l'amusement des pinces fesses quand on achetait des places debout au fond de la salle, le promenoir surtout pour les hommes.
C'est avec nostalgie, regret, et enchantement, que je savoure tout le suc de leur immense talent lors des émissions "Les grands du rire".
Nous avions pris un verre à une terrasse des Champs -Elysées, avec Raymond Devos qui jouait alors dans la troupe de Jacques Fabry. Jacques Loew avait le projet de le faire tourner dans un film. Devos n'a pas jeté un œil sur moi, absorbé à expliquer ses futurs sketchs devant un demi. J'ai pensé qu'il n'aimait pas les femmes et je me suis désintéressée de la conversation.
Nous étions chez Michel Legrand, Jacques Loew tentait de placer des textes de chansons en vain, est arrivé Jacques Brel qui débutait au "Trois Baudets", Michel s'est mis au piano pour le faire répéter, j'ai trouvé que le chanteur était boycott-scout.
Charles Aznavour passait dans un petit théâtre derrière l'Opera, ce n'était pas un franc succès, il a remercié le public comme si les applaudissement fusaient, cela m'a déplu.
"Le gorille" de Georges Brassens à l'Olympia m'avait choquée, d'autant que Brassens était en chemise, découvert sur un torse velu.
Je l'avais vu au "Café de la Gare". Ce n'est que seule, assise dans un amphithéâtre loin de Paris, où passait un disque de ce comique qui s'était présenté pour devenir Président de la République, Coluche, que j'ai apprécié son intelligence, avant, je le trouvais vulgras (expression de Sternberg).
Il n'y avait que Charles Trenet qui avait toutes les grâces, un coup à l'Olympia, l'autre année à Bobino, je préférais ce dernier théâtre plus intime, et l'amusement des pinces fesses quand on achetait des places debout au fond de la salle, le promenoir surtout pour les hommes.
C'est avec nostalgie, regret, et enchantement, que je savoure tout le suc de leur immense talent lors des émissions "Les grands du rire".
vendredi, avril 03, 2015
Brissot, si tu m'entends!
r.wikipedia.org/wiki/Jacques_Brissotfr.wikipedia.org/wiki/Jacques_Brissot
J'ai perdu ton numéro de téléphone, j'aimerais bien savoir combien vaut le petit tableau que tu m'avais offert, un monticule de sexes d'hommes et au dessus une photo du chef de voile à Sveti-Marko et moi même, nus dans un camp de naturistes, les gens disaient, ici on n'est pas au Club Mediterrarmée!
https://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=blanck+dorothee&source=images&cd=&ved=&url=http%3A%2F%2Fblanckdorothee.blogspot.com%2F2005%2F01%2Fjacques-brissot-1980.html&ei=D_odVeW_BdCKaPaSgYAG&bvm=bv.89947451,d.d2s&psig=AFQjCNGa9IhDlPV_iIrXGqi1Ta2UsQ_F_w&ust=1428114319400687
Jacques Brissot et Jacques Sternberg étaient très liés au point que ce dernier, ayant un jour dragué une jeune femme dans un train, c'est Brissot qui a ramassé la mise et l'a épousée.
J'ai perdu ton numéro de téléphone, j'aimerais bien savoir combien vaut le petit tableau que tu m'avais offert, un monticule de sexes d'hommes et au dessus une photo du chef de voile à Sveti-Marko et moi même, nus dans un camp de naturistes, les gens disaient, ici on n'est pas au Club Mediterrarmée!
https://www.google.fr/url?sa=i&rct=j&q=blanck+dorothee&source=images&cd=&ved=&url=http%3A%2F%2Fblanckdorothee.blogspot.com%2F2005%2F01%2Fjacques-brissot-1980.html&ei=D_odVeW_BdCKaPaSgYAG&bvm=bv.89947451,d.d2s&psig=AFQjCNGa9IhDlPV_iIrXGqi1Ta2UsQ_F_w&ust=1428114319400687
Jacques Brissot et Jacques Sternberg étaient très liés au point que ce dernier, ayant un jour dragué une jeune femme dans un train, c'est Brissot qui a ramassé la mise et l'a épousée.
jeudi, avril 02, 2015
Tout va très bien madame la Marquise!
Tout va très bien, tout va très bien!
"-Docteur, les médicaments que vous me donnez sont délétères! - Oh vous savez, après quatre -vingt ans, avec ou sans médicament, vous risquez autant d'ennuis! m'avait répondu gentiment l'oncologue.
C'est dire qu'on lutte contre le vent, mais qu'on fait la promenade sur les planches. C'est le temps des mamies -papys, en attendant les vacances de Pâques. Il y a de la place en terrasse, Willy nous prête une couverture, on se croirait en sana. Il n'y a que les touristes pour vouloir de l'air, les autres boivent à l'intérieur et pas que rien, je me demande si je n'aurais pas du m'alcooliser pour rester en bonne santé.
"-Docteur, les médicaments que vous me donnez sont délétères! - Oh vous savez, après quatre -vingt ans, avec ou sans médicament, vous risquez autant d'ennuis! m'avait répondu gentiment l'oncologue.
C'est dire qu'on lutte contre le vent, mais qu'on fait la promenade sur les planches. C'est le temps des mamies -papys, en attendant les vacances de Pâques. Il y a de la place en terrasse, Willy nous prête une couverture, on se croirait en sana. Il n'y a que les touristes pour vouloir de l'air, les autres boivent à l'intérieur et pas que rien, je me demande si je n'aurais pas du m'alcooliser pour rester en bonne santé.
Souvenir, souvenir!
Je me rends compte que je suis un réservoir de souvenirs du vécu pour les curieux de l'œil en coulisse. Mais, comme le dit Anne Roumanoff, "On ne vous dit pas tout!" Y'en a qui balance le sordide sous couvert d'anonymat, je suis contre ce principe, alors la censure se fait d'elle même. Mes amis me reprochaient des fréquentations peu avouables ou masochistes, sans comprendre que de chacun j'étais nourrie. Notre enseignant de yoga Nil Hahoutoff nous disait que même un mauvais professeur pouvait nous apporter quelque chose. D'un balayeur de rue â un ponte de cinéma, mon respect est le même. Walter Lewino, journaliste à l'Obs, l'avait remarqué :" Tu écris aussi bien sur les petits que les grands de ce monde, tu ne fais pas de distinguo, ils ont la même importance!" Il en va de même pour mes copines de bistrot, bien qu'agacée par leur vie de bourgeoise, j'ai de la tendresse pour elles, et je sais depuis toujours que je suis " le vent du large" bien que devenue âgée mais sans attaches, ce qui fait que je les vois seules, sans leurs maris, est-ce eux qui craignent une contamination? Ou bien ont-elles honte d'une romanichelle, ou comme le dit René Quinson, journaliste de cinéma " -Elles sont jalouses. de toi!-mais elles ont tout, le chat, le chien, des enfants, le mari, la maison!- Mais pas la liberté ! "
Les peintres me racontaient que leur mentors aussi riches qu'ils pouvaient l'être, face à la renommée de leurs poulains qu'ils exploitaient, étaient jaloux.
Dans une boutade, Guy Loudmer, commissaire priseur oh combien célèbre" Les artistes ne sont intéressants que morts!"
Les peintres me racontaient que leur mentors aussi riches qu'ils pouvaient l'être, face à la renommée de leurs poulains qu'ils exploitaient, étaient jaloux.
Dans une boutade, Guy Loudmer, commissaire priseur oh combien célèbre" Les artistes ne sont intéressants que morts!"
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