mercredi, février 29, 2012

Hugues Fléchard- Mad Red

http://journal.red-tales.com/
Une maison en rase campagne, pas chauffée , j'ai eu beau faire semblant d'être morte tout le long du tournage, la grippe m'a rattrapée.
Pour voir la lumière du jour je transpire à une terrasse emmitouflée comme par -16. Les rêves de croisière s'écartent vu l'actualité sur la fiabilité des paquebots.
Surprise des surprises c'est Spielberg qui a signé "Le cheval de guerre" je savais les américains doués pour les mélos, mais là, je n'en croyais ni mes oreilles ni mes yeux.

Qu'est ce qui est pire, cette douce lassitude être solitaire, ou l'âpre rancune des contentieux familiaux .

Hitchcok. Ne déçoit jamais, Artè nous offre une série de ses films, il disait "je préfère tourner avec une princesse car elle peut jouer les putes , mais je ne transformerait jamais une prostituée en princesse!" Sternberg était amoureux de Kim Novack.

lundi, février 27, 2012

"Le poulet" court métrage de Claude Berri photographié par Ghislain Cloquet, fut primé aux Oscar de Hollywood en 1963. C'est le même chef opérateur, qui eut un César et un Oscar pour le film "Tess" de Roman Polanski en 1980 et 1981. On dit toujours merci à l'équipe mais sans les nommer, voilà qui est fait!

Walter Lewino

Poubelle à bouffe

Ecœurant toute la bouffe encore bonne qu’on vire aux poubelles. Ah ! les poubelles il y en de toutes sortes. Pour le pourrissable, mais alors bien empaqueté ; pour le papier et le plastoche qui nous envahissent ; pour les bouteilles vides ; pour les piles usagées ; pour dieu sait quoi, dieu ? c’est-à-dire personne

Pourquoi, tant qu’on y est, ne pas en ajouter une, de poubelle. Une pas trop grande, réservée à la nourriture encore consommable, même limite périmée, et protégée par du plastique, pour fois qu’il pourra servir à quelque chose ce putain de plastique.

Il paraît que quelque chose d’approchant existe du côté des grandes surfaces et des centres commerciaux. Encore faut-il pouvoir s’y rendre, étant donnée que ces bon dieu (encore lui !) d’établissements, planqués à des kilomètres, réclament de la bagnole pour s’en approcher, engin que possèdent de moins en moins nos néo-clodos, en un mot nos SDF.

Mais le grand intérêt de ces poubelles à bouffe serait de soulager la conscience de tous les nantis suralimentés du pays, qui envoient chaque jour à la poubelle de quoi sauver toute une colonie de petits négros

samedi, février 25, 2012

78 ans, j'ai enfin passé mon examen de grand-mère en jouant celle du "Petit Chaperon rouge" pour un court métrage de Hugues Fléchard-Studio Off.

mardi, février 21, 2012

L’ART DE LA RÉPLIQUE (01 05)

Il y en a marre des paroles convenues. Tous ces gens qui vous disent automatiquement la même chose dans les mêmes circonstances et à qui vous rétorquez par un cliché équivalent

Voici quelques formules qui a défaut d’améliorer vos relations pourra les pimenter du sel de l’humour

Au gargotier qui vous souhaite bon appétit. « Pourquoi, il en faut ici ?»

Au même qui recommande un de ses plats. « Est-ce que ça fait de belles selles ? »

Toujours au même s’il demande si vous avez apprécié. « De toute façon pour ce que je vais en faire !»

On se montre obséquieux devant vous. « Ne perdez pas votre temps, mon cœur est pris »

On dénigre la masturbation. « Dommage, ça fait de belles mains »

Quelqu’un se plaint d’un torticolis. « Faut pas regarder la télé en faisant l’amour »

On vous réclame l’heure qu’il est.. « Je sais pas, ça change tout le temps »

A qui vous demande pourquoi vous trompez votre conjoint« Parce qu’on de fait pas de cochonneries avec la mère (ou le père) de ses enfants »

Pour couper court à une femme qui vous remercie.« Tu me feras une pipe » (La version féminine passe mal)

Quelqu’un prononce une incongruité « Il vaut mieux entendre cela que d’être pédéraste mais tout juste » ( La version homosexuelle remplace pédéraste par hétéro)

Sans oublier l’inusable « Cela me rappelle une femme que j’ai beaucoup aimée » à propos de tout et de rien

Exemples :

Il y a une drôle d’odeur ici. « Cela me rappelle une femme que j’ai beaucoup aimée ». Ce magnéto, je ne sais jamais sur quel bouton appuyer. « Cela me rappelle une femme que j’ai beaucoup aimée ». Cette putain de voiture démarre quand ça lui chante « Cela me rappelle une femme que j’ai beaucoup aimée ». Mon chien n’en a jamais assez « Cela me rappelle une femme que j’ai beaucoup aimée » Ces nouilles sont molles et à moitié froides « Cela me rappelle une femme que j’aui beaucoup aimée ».Le soleil n’arrive pas à se décider « Cela me rappelle une femme que j’ai beaucoup aimée »

Etc. etc..

C’est inépuisable, ça marche à tous les coups et la version féminine est tout aussi efficace.

lewino 1 Le Webroman

LE WEBROMAN (28 04)

C’est l’histoire d’un blog communautaire. Il propose la première phrase d’un roman en devenir. Mettons : « Il sortit avec ... » Aussitôt que trois blogueurs différents ont proposé la même suite celle-ci est enregistrée automatiquement, le webmaster se contente alors de ponctuer et d’ajouter un mot ou une expression sans véritable signification (et, afin de, de manière à, pour, avec, qui, c’est alors etc.) de manière que l’histoire puisse se poursuivre

Un premier essai a donné « Il sortit avec sa femme, laquelle était de mauvaise humeur. Ils s’engueulèrent et elle le gifla, il répondit c’est alors qu’un passant essaya de les calmer en .... »

Pas terrible mais amusant

Surtout ne comptez pas sur le NVF pour gérer ce grand roman des banalités de base, et intéressant à ce titre.

Mais s’il y a un amateur on lui souhaite bonne chance

dimanche, février 19, 2012

Dimanche Rouge -Le petit bain

Dimanche Rouge #13Experimental Performances

@ Petit Bain, 19 FEVRIER 2012, 16H-minuit
ENTREE GRATUITE

Pour cette 13ème édition, Dimanche Rouge vous invite à découvrir une soirée de performances expérimentales et une after-party DJ le dimanche 19 fevrier, de 16 heures à minuit. Nous sommes ravis d’annoncer que notre 13e édition se tiendra au PETIT BAIN. Depuis sa création en Février 2011, Dimanche Rouge a accueilli douze éditions uniques, avec plus de 300 artistes provenant de 50 pays.
Pour cette 13è édition, Dimanche Rouge vous invite a vous submerger dans le monde de la performance art.
►PERFORMANCES A DUREE DETERMINEE

16h-18h Vlasta Delimar (performance art, Croatie) Janneke van der Putten (voix solo, Pays-Bas)Dorianne Wotton + Marianne Essentialites + Gêhïks Exomène (multimédia, France) Riccardo Attanasio (performance art, Italie/Royaume-Uni) Anne Lopez (choréographie, France

18h-20h Adriana Varella + Ife Niklaus (multimédia, Etats-Unis)Anya Liftig (performance art, Etats-Unis)Antonio Jose Guzman (VJ performance, PaysBas/Panama)RedBind (performance art/ vidéo, France)

20h-21h jamie lewis hadley (performance art, Royaume-Uni) Jessica F. Hirst (performance art, Etats-Unis)

21h DJ/VJ AFTER PARTY Supersymmetry visuals feat Ssaliva LIVE (VJ/DJ, Belgium)
Human Koala Live (DJ Set, France)

PERFORMANCES A DUREE INDETERMINEE ET INSTALLATIONS
Opie Boero Imwinkelried + Gerard Bertin
(performance, France)
Feral Children Streaming From The Forests: Katrinamuri (Autriche, Alpes), Emma Rochester (Australie, Tasmanie), Opie Boero Imwinkelried (France, Fontainebleau)Petit Bain, Paris 75013 Métro ligne 6, station Quai de la Gare, ligne 14 et RER C, station Bibliothèque L

Le nu se porte bien, il est censé véhiculer à chaque fois un message illustré par des vidéos qui n'en finissent pas, heureusement que les garçons et filles qui s'exhibent ont une plastique impeccable et des talents pour danser! Je suis surprise que le public ne réagisse pas, moyenne d'âge entre 25-30 ans, autrefois, les titis parisiens nous auraient distraits par leurs lazzis et rires! Mais là, tout est sérieux

Walter Lewino

La bonne langue

On dit volontiers pour parler d’une rupture rapide que cette passion n’a pas fait long feu. Or elle a justement fait long feu. L’expression, d’origine militaire, remonte aux anciens temps de la poudre noire, faire long feu signifiait qu’au lieu d’exploser ladite poudre partait en flammes. Ne pas faire long feu signifiait donc réussir.

Pour parler d’un malin on dit qu’il a tiré les marrons du feu. Grave erreur, relisez la Fontaine. Le baisé est celui qui retire les marrons, le chat, et le malin celui qui les croque, le singe.

Pour expliquer des suppressions importantes on parle de coupes sombres alors que l’expression est empruntée au langage forestier où les coupes sombres signifient que quelques arbres seulement sont abattus contrairement aux coupes claires qui en épargnent peu.

Et voici en guise de dessert trois expressions courantes qui relèvent d’avantage de l’incohérence que de l’ignorance :

S’avérer faux alors que s’avérer signifie se révéler exact

Un soi-disant coupable alors que précisément il est soi-disant innocent.

Partir à New York, alors qu’on prend l’avion à Paris et que l’on part pour New York.

samedi, février 18, 2012

Altman- Cinémathèque -Bercy

Trois Altman coup sur coup un documenteur sur Nixon, un polar romantique: Nous sommes tous des voleurs, et le sanguinolent MASH toujours aussi drôle que lors de sa sortie en 1970, lèvres en feu est entrée dans la mémoire collective.http://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/6/6a/Bell_47G-MASH.jpg

Si Vecchiali nous était conté!

Jérôme Reybaud l'a fait, un très beau portrait sur le cinéaste Paul Vecchiali, cela donne envie de voir la vingtaine de films que celui ci à tourné:"Ça mature dans la montagne, puis ça s'écoule pour devenir un fleuve qui charrie d'autant plus de chose qu'il est fort, toute ses scories font un film, c'est la vie!"

Il dit être bisexuel par curiosité et amour ses gens, dans son panthéon personnel il a environ 4.000 photos de Danielle Darrieux, il aurait aimé tourner à Hollywood C'est plus difficile de filmer une scène avec deux acteurs qu'avec 2.000 figurants, J'ai voulu faire Fucking Fernand ( roman de Walter Lewino) mais les producteurs américains n'ont pas voulu!Vérifier l'orthographe

Le snobisme

Un ami me demande de lui ramener du papier cul de telle grande surface, et pas d'une autre. Cela me fait penser à une belle mère : Mon petit, ramenez moi un seul croissant, mais de Fauchon!

vendredi, février 17, 2012

Walter Lewino-No sport !

On n’admirera jamais trop les Anglais pour avoir inventer le football où l’homme s’interdit d’utiliser ses mains ; le rugby où la balle ovale rebondit au hasard ; le tennis où 30 plus 15 égale 40 ; le punching ball qui est incapable de répliquer et le criquet que personne ne comprend.


jeudi, février 16, 2012



Renaud Gilles -Persona- vernissage le jeudi 16 février de 18h à 21h - Bastille Design Center- 74 bd Richard Lenoir 75011 Paris- du mercredi au samedi de 10h à 19h et sur RVV WWW.renaud gilles.com- art212@orange.fr

J'étais seule pour voir l'expo, de ravissantes créatures issues de la télévision que je ne reconnaissais pas: "Je n'ai pas la télé! -Ah! si vous n'avez pas la télé, c'est sur que vous ne connaissez personne! m'a dit une charmante femme".

Si seulement il y avait d'autres anges comme dans ce film afin que cesse la guerre entre Israel et la Palestine.

Le fils de l'autre

de Lorraine Lévy

Dans un hôpital d'Haïfa, deux femmes accouchent au milieu des bombardements. L'une est une Française juive qui vit en Israël, l'autre est Palestinienne. Elles donnent naissance chacune à un garçon, Joseph et Yacine. Dix-huit ans plus tard, Joseph, qui doit effectuer son service militaire, reçoit des résultats d'analyse de sang qui se révèlent incompatibles avec les groupes sanguins de ses parents. On découvre alors que les deux enfants ont été échangés dans le chaos qui a présidé à leur naissance. Une erreur qui va bouleverser leur vision du monde. Joseph est Israélien et doit partir à l'armée dans trois mois; Yacine est Palestinien, vient d'obtenir son bac et vit en France. Rien ne les prédestinait à se rencontrer.

Longtemps j'ai été suicidaire!

C'est pour paraphraser une phrase de Lewino Longtemps je me suis couché de travers! J'ai adoré ce livre publié par Nadeau, où il n'y avait que la première phrase d'un récit possible.
J'ai raconté comment avoir été guérie de cette lubie, lorsque j'ai donné entièrement mon corps à la médecine, et que je n'avais plus de problème pour savoir qui payerait mon enterrement, du coup, je n'étais plus pressée, cela m'a fait quarante ans de rab.

mardi, février 14, 2012

C'est curieux comme des gens intelligents ne se rendent pas compte qu'en vous rabaissant, ils se discréditent.

Le fameux esprit français qui fait rire dans les salons, le film Ridicule de Patrice Leconte en montre toute la tragédie.
(127)*Il y a un Chinois aux yeux bleus. Je le plaque contre moi. Il ne se défend pas contre cette intimité, mais couché sur le flanc, par une glissade des hanches, il nous fait sortir hors du champ des spectateurs. Pour des raisons protocolaires nous ne pouvons former un couple. Puis il me place sur le ventre, afin de me chevaucher sans voir mon visage; ainsi sa faute n’existera pas. Qu’importe si le plaisir peut venir. Il y a de la douceur dans son large poitrail, son visage plein. En soi c’est déjà une volupté.

lundi, février 13, 2012

La dynastie Drouot

Théâtre de l'Epée de Bois - Cartoucherie , 75012 Paris

Lear et son Fou
avec Jean-Claude Drouot
de André Benedetto, mis en scène par Jean-Claude Drouot

Le procès de Lear par son Fou. Entrée en piste de deux clowns sublimes pas si tristes que ça. King Lear hante tous les acteurs, tous les gens de théâtre.
Benedetto trimballe le vieux bonhomme sur la lande, désemparé, maudit, berger fou des ouragans et des catastrophes, accompagné d'un humoriste implacable, son Fou.
Lear sait qu'il a mal fait mais il ne sait pas pourquoi.
Auteur : André Benedetto
Artistes : Jean-Claude Drouot, Serge Le Lay. Scènographie Sandrine Pelloquet-Son et lumière Emmanuel Drouot
Mozart – Père et Fils de Jean-Claude Drouot

Au Théâtre de l'Épée de Bois
Cartoucherie de Vincennes
Route du Champ de Manœuvre
75012 Paris

Mise en scène : Jean-Claude DrouotAvec : Jean-Claude Drouot et Renaud Drouot. Au piano : Elio Di Tanna et aux son-lumière Emmanuel Drouot

le papa avec Sandrine et Olivier dans Le bonheur d'Agnès Varda.

Ce n'est qu'à 14h ce dimanche que j'ai eu vent de ces spectacles et c'était la dernière: Je saute dans le métro puis la navette, j'arrive! Il était temps, j''étais si contente de revoir cette famille après des années, qu'émotivité de vieille dame, j'en ai fait pipi au lit...
Jean-Claude Drouot illustre bien ce que disait monsieur Georges Leroy (Comédie Française, et professeur notamment de Gérard Philippe) Pour jouer de la tragédie il faut avoir de la santé, et pour être un comique, il faut trois fois plus de sincérité que pour être un tragédien!

dimanche, février 12, 2012

Qui êtes-vous Paul Vecchiali ?

Un !lm de Jérôme Reybaud

avec
Paul Vecchiali
Hélène Surgère
Paulette Bouvet
Jean-Christophe Bouvet
Marie-Claude Treilhou
Haydée Caillot
Mona Heftre
Fabienne Babe

Une production Fendre l'air réalisée
avec l'aide du CNC et de CinéCinéma
Cinéma Panthéon samedi 18 février à 11h.
13 rue Victor Cousin métro Luxembourg-Cluny

samedi, février 11, 2012

Notre moitié

A les entendre, il paraîtrait que dans un couple, lorsque l'un des deux meurt, l'autre se retrouve en meilleur santé, En a t-il été ainsi avec Aragon et Elsa? Dans un reportage sur deux siamoises séparées chirurgicalement, l'une décède et l'autre hérite du caractère enjoué de sa soeur. Souvent on parle de La veuve joyeuse, d'une veille dame indigne, d'une rentière qui peut enfin voyager, d'une femme qui fait voler ses jupons. L'autre, le fameux autre, serait-il un frein à notre liberté, à notre épanouissement physique, alors de quoi nous plaignons nous, du manque d'homme?

vendredi, février 10, 2012

Bruxelles oui! Bruxelles non!

Tilly voulait que nous rencontrions un blogueur féru de cinéma, il se défend le bougre, il n'a pas pointé son nez. Nous avons pris un verre au Métropole, endroit choisi par Jean Batiste Baronian, connaissant nos lieux de villégiatures entre Sternberg et moi. Dominique Vautier, la nièce, est venue se joindre à nous, nous n'avons pas trop cassé du bois sur le défunt.
Tilly et Baronian ont parlé littérature, tous deux sont de vrais lecteurs.
Il faisait froid pour tout le monde dans la rue, nous en avons fait des marches d'un endroit l'autre, voir le Musée Magritte, rien que nous ne connaissions, puis Les lettres de Simenon grand Dada commun à Sternberg et Baronian, très intéressante interview de Pivot à Apostrophes, Simenon raconte que malgré la présence de trois femmes à la maison: la légitime, la maîtresse, et la bonne, il lui fallait rencontrer des professionnelles, avec pudeur et par respect, il ne prononce jamais le mot prostituées, ou putes, lesquelles furent ses meilleures amies. Et retrouver notre hôtel dans un quartier dit Chaud! Les passants voulait nous prévenir qu'il valait mieux ne pas traîner dans cet environnement , nous n'y avons vu que quelques femmes pelant de froid, plus les chaudes bonbonnières, chacune décorée à la personnalité de la femme exposée qui se voulait: enfantine, ravageuse, ou mémée...
(Entendu ce matin sur RTL un humoriste qui raconte qu'à l'âge de 19 ans on lui avait proposé une fellation: C'est gentil, mais ne te prends pas la tête!)
Ce fut une virée de 24h offerte par Tilly pour mon anniversaire, à la recherche de quoi? J'ai trop parlé, j'en ai eu une crise d'urticaire qui m'a brûlée durant la nuit.

Petit mot de Simone Arèse

Simone et Claude au festival Off-Courts à Trouville

Il est déconseillé de se coucher tôt ce dimanche 12 février, car à 0h15, sur la 2° chaîne, dans la série "Les Extravagants", vous pourrez voir (ou revoir) le dernier moyen-métrage (33 minutes) de Claude Duty "La peinture à l'huile"

jeudi, février 09, 2012

Walter Lewino

Si j’étais lui 28 septembre, 2010Posté par walterlewino dans :
POESIE-LITTERATURE,SOCIETE , trackback
L’ennui c’est qu’on ne dispose que d’une vie. Difficile de remettre ça. Reste le rêve. Imaginons qu’on se nomme Mohammed Benmachinchose, qu’on a dix-huit ans. Père, trente ans d’usine, nesachant ni lire ni écrire, mais baragouinant assez bien le Français, mère pareil. On habiterait La Courneuve, Clichy-sous-bois ou quelques-unes de ces citées qui expliquent pourquoi les gitans restent accrocs à leur roulotte. L’école ? on s’y serait fait chier pendant une bonne dizaine d’années, sauf pour le sport, et encore ! dès la sixième on aurait été davantage attentif aux fesses
de la prof, superbes, vraiment bandantes, qu’à ce qu’elle tentait de vousinculquer, vous sentiriez confusément que vous avez tort, mais comment faire autrement ? Pas facile de piger quelles sont les clés de la réussite sociale et de l’épanouissement personnel quand tout autour de vous ce n’est que misère etrépression. Libéré vers la seizième années vous auriez vite découvert que le mot liberté est un vain mot quand on ne sait pas quoi en foutre. Travailler ?
puisque, paraît-il, c’est ainsi qu’on ramasse des thunes, mais où chercher, à qui s’adresser, quand on traîne un petit casier de rien du tout ? Pour des peccadilles commises comme en s’amusant. Une histoire de carte de crédit récupérée dans le sac d’une vieille qui viendrait de se ramasser la gueule contre un trottoir et qu’on aurait bien gentiment aidée à se relever ; des emmerdes, dont une saignante, avec les vigiles de Carrefour et de Discorama ;cette tentative de taguer des slogans anti-flics sur les murs d’un commissariat conduite sans permis, vous avez vu combien ils demandent pour vous le faire obtenir ce foutu bout de papelard, hélas, circonstance aggravante, ce serait dans une voiture d’emprunt, mais comment feriez-vous, si vous n’aviez pas une thune, pour vous procurer une tire, sinon en l’empruntant à un nanti qui, si ça se trouve, conduirait comme une patate. Des broutilles, quoi, mais des
broutilles qui feraient grimacer la meuf du service pour l’emploi où tout le monde sait qu’ils ne vous trouvent jamais de boulots valables. Alors vous iriez traîner avec les potes qui vous ressemblent, dans les escaliers ou dans les caves de la cité, on se demande à quoi elles leur servent, ces caves, ils y foutent jamais de pinard. Les escaliers ce serait mieux, vous pourriez charrier les gens qui montent et qui descendent puisque l’ascenseur il y a longtemps qu’il serait naze, surtout les filles, il arriverait même qu’il y en aurait unqui provoquerait grave et qui après crierait au viol, c’est pourquoi vous auriez interdit à vos deux frangines de renter seules à l’appart. Les potes, ça deviendrait votre vraie famille. De temps en temps il y en aurait un qui ramènerait un peu de shit ou d’herbe. Et un jour un de ceux-là, un affranchi, vachement sympa, vous proposerait de lui filer un coup de main. Il s’agirait de mater dans le cas où des flics débarqueraient sur le secteur où il dealerait. On vous expliquerait à quoi on reconnaît un mec des stups en civil son type de bagnole et sa façon de conduire. Tout de suite la mèche vous conviendrait, enfin des thunes. Et un beau jour votre nouveau pote comprenant que vous êtes un gars sûr vous proposerait de prendre à votre compte un petit bout de son territoire.La suite coule de source. Vous deviendriez de plus en plus gourmand, votre petit territoire ferait des petits jusqu’au jour où vous feriez piquer avec un gros paquet de thunes sur vous et de pas mal de coc. Un an de cabane ferme. C’est là que vous rencontreriez ce grand caïd au baratin gigantesque qui vous expliquerait que la cam c’est terminé et que l’avenir est aux braquages en oubliant de vous dire qu’en cas de coup foireux on en prend
pour vingt ans. Ça ne raterait pas. Fin du cauchemar

mardi, février 07, 2012


Je raconte à Lewino que je vais ce soir au Petit Journal Saint Michel écouter Zanini : Tu ne te souviens pas? C'est lui qui jouait de la trompette (clarinette) à l'enterrement d'Eric Losfeld! dit-il. Et sans perdre pied, il m'explique comment enfoncer un couteau dans une pomme de terre pour savoir si elle est cuite. Il n'est jamais trop tard pour être éduquée.

Un béret rouge à pompon acheté à Marseille pour son premier enregistrement et porté par -30° à Val d'Isère il y a 30ans, fait le chaud (show) de la soirée, Zanini swingue du tendre, avec son Saxo, (m'apprend Tilly). Nous devons prendre le train à 7h 20 pour Bruxelles, il est temps de jouer les cendrillons sans perdre une chaussure dans la neige.

lundi, février 06, 2012

Le terminal-Stéphan Spielberg-Cinémathèque Bercy

Tiré d'une histoire vraie qui s'est passé à Roissy, en la transposant dans un aéroport américain , peut être que Spielberg la rendue encore plus kafkaïenne.

Le sexisme

Le sexisme est aussi un genre féminin, n'étant pas politique, je réagis épidermiquement, et je me demande, parmi tous nos lauréats à la présidence, lequel est le plus sexy, je n'en connais aucun de visu, le seul qui m'a serré la paluche était Chirac lors d'une réception à la Mairie de Paris, j'avais un carton d'invitation que m'avait donné un journaliste, quand chirac m'a demandé si je l'étais, journaliste, j'ai dis Non! Il n'en a rien cru. Puis quelques semaines avant sa mort , j'ai entrecroisé le regard de François Mitterand dans un restaurant, malgré sa faiblesse, il avait un magnétisme troublant.

dimanche, février 05, 2012

Coluche

Coluche fait toujours recette, au lieu d'avoir ma moyenne d'une soixantaine de visiteurs, j'ai eu aujourd'hui 500 personnes qui ont cliqué sur mon blog. Vive Coluche! Surtout par les froids qui courent. J'avoue avoir la phobie des poux dont nous souffrions beaucoup dans les orphelinats, alors je ne m'approche pas des gens qui traînent dans la rue, avec des proches pulmonaires j'avais la hantise, je me souviens avoir lu un roman d'amour oû l'héroïne au comble de l'érotisme avalait le glaire de son amant tuberculeux, cela m'a dégoûtée à vie de la salive, d'autant qu'un dentiste m'a dit plus tard: Il y a plus de microbes dans une goutte de salive que dans le vagin d'une femme!

L'amour pourquoi?

J'ai cru que ce serait un vaste débat , ce soir,chez Oscar,

L'embrassade.

J'ai sorti mon vélo de l'étau dans lequel il était enserré depuis plusieurs années, on se faisait force de le rendre inutilisable, et je l'ai mis à l'extérieur du mur, le nouvel habitant qui s'était habitué à cet épi facile d'accès à fait une mesure de rétorsion , au lieu d'attacher le sien au milieu entre les autres cycles, il s'est attaché à ma bicyclette , j'en ai fait autant, si bien que nous sommes, si je puis dire, bras dessus, bras dessous,sans qu'aucun de nous deux ne puissions nous déplacer.
On va jouer comme dans les vieux numéros anglais: "la chaise musicale", des musiciens tournent autour des chaises et se précipitent afin d'avoir une place assise.

j'ai attendu qu'il se défasse de moi pour détacher l'anti vol, ce qui me paraissait le plus sensé, il pouvait accrocher le sien en bas à l'épi: Je vais devoir scier, si vous ne me libérez pas avant midi, ce serait plus intelligent à vous de le faire! Où va se nicher la mauvaise foi!

Les toits de Paris sont blancs


Au diable l'avarice, j'ai monté mon chauffage jusqu'à 17°, une danseuse, Michelle Nadal connue dans le French-Cancan de Jean Renoir, veut m'envoyer un chèque, elle trouve l'EDF prohibitif. Entre cancaneuses, faut s'aider! Comme des petites vieilles nous nous couvrons, petite laine sur petite laine. A propos de tricot j'ai vu un extrait de film sur le blog Sus au vieux monde:http://susauvieuxmonde.canalblog.com/ C'est un père de famille qui quitte ses deux enfants et sa femme qui tient à la main un tricot qu'elle vient de lui faire. Il embarque sur une barque et ne prend qu'un bout de laine, le tricot se défait au fur et à mesure que la barque s'éloigne vers le paquebot où il doit embarquer, c'est terrible, cela s'appelle L'Adieu.

Scène d'adieu dans Eleni (2004)Theo Angelopoulos est mort hier soir après avoir été heurté par une moto, près du Pirée. Il tournait son nouveau film, L'Autre Mer

Pauvre de nous!

Je n'aimais pas Coluche trop vulgras, comme disait Sternberg , je l'avais vu avec sa troupe au Café de la Gare. et puis un jour, dans un amphithéâtre de plein air au Club Méditerannee, ils ont passé l'enregistrement de ses textes, à l'entendre , j'ai été très surprise de son intelligence et de sa fine perception sarcastique du pauvre genre humain. Méa- culpa! Il était déjà mort!

Douce nuit!

J'ai du mal à dormir mais apparemment les rats aussi puisque j'ai vu un sachet de tisane grignoté par ceux ci.

samedi, février 04, 2012

La poste

A la poste,le jeune préposé colle les timbres à l'ancienne, en les léchant, il me fait rire: "Je connais, j'ai fait ça des semaines dans un bureau, 300 timbres par jour!- Ça me rappelle une histoire de Coluche, Combien connaissez vous de langues, lui demande t-on au service militaire, il répond plusieurs, alors vous irez coller des timbres!"

jeudi, février 02, 2012

(126)*Je dors contre un homme qui ne bouge pas, c’est délicieux. Je peux fondre du plaisir de cette confiance que nous nous accordons: pas de sexe. Mon corps sait quand c’est impossible. Mon corps reste muré dans un non-désir, si bien que l’homme ne me pénètre pas, et nous restons soudés par une tendresse de tous les temps. La décence de mon âge ne peut rien exiger de plus. Curieux cette conscience au plus profond du sommeil.

Carnet d'hiver 3

Écrire c'est un truc d'insomniaque, quand tout se tait, la gamberge commence.
Ce soir chez Oscar, le sujet était le même qu'à Trouville: "Rester soi même "
J'y suis allée de mon petit couplet sur la différence entre un acteur et un comédien , l'un vivant une situation donnée, l'autre se déguisant pour jouer un personnage.

Chaque jour je m'accroche, pourquoi demain, et après demain? Me reste encore la petite gloriole de figurer sur le Net, les kinoïstes y projettent leurs œuvres. J'aime les prestations qu'ils m'y ont fait faire, mon narcissisme s'en contente.

Nils Hahoutoff nous parlait de la loi de la polarité , la loi des contraires: Le bien le mal, le chaud le froid, l'amour la haine, l'un ne pouvant exister que par comparaison avec l'autre.
Tout à l'heure, au bistrot, on parlait du fou qui restait lui même puisqu'il était dans la subjectivité, mais restait seul! disait le médecin de service. Et riant: Ne vous inquiétez pas, vous en verrez des paranos, il y en a des flopées ici! Mais nous ne sommes plus assez fraîches!- Il y en a toujours qui seront moins frais que vous, et qui vous sauteront dessus!

mercredi, février 01, 2012

l'habitude

J'ai toujours été indésirable dans les cimetières, du fait de la famille du défunt, mais aujourd'hui je voulais accompagner en toute neutralité un vieil ami dont l'une de ses connaissance était décédée subitement, il m'a donné rendez vous à l'Église des "Abbesses". comme à mon habitude, j'ai traîné dans le quartier une heure à l'avance, la place est ravissante, j'en suis tombée amoureuse, les boutiques sont petites et tentantes mais toutes pratiquent les prix pour touristes. Pour me réchauffer, j'ai pris un café, deux brésiliennes étaient attablées avec deux petits chiens à leurs pieds, elles avaient les lèvres tellement ourlées que j'ai cru voir des bouledogues embrassant des chiwawas.
Arrivée la première dans la nef, j'interpellai chaque arrivant:" Vous venez pour l'enterrement? - Non! Je suis en visite!" Le temps passé, pas de corbillard, je téléphone, on me répond: Mais c'était ce matin, je ne t'ai pas vue! il m'avait donné l'heure de l'inhumation au cimetière...