Ma voisine a beau être éparpillée, lorsque son ex-mari est mort: Je me rends compte que c'est du ciment, la relation que j'ai eu avec lui, pendant, après, et maintenant qu'il est disparu! C'est du ciment!
Je la voyais marcher droite devant moi, comme plombée...
lundi, juin 28, 2010
vendredi, juin 25, 2010
(85)*Je vous abats à terre, et ouvre votre bouche comme on écarte la gueule d’un chien ou d’un fauve, pour lui fracasser la mâchoire à force de l’écarter.
La jeune femme veut vous sauver. Je l’attrape par les chevilles, et toute raide comme une poupée, je la fais tourner longtemps, longtemps; si je la lâche, son corps entraîné par la force centrifuge ira s’écraser contre les parois du mur.
La jeune femme veut vous sauver. Je l’attrape par les chevilles, et toute raide comme une poupée, je la fais tourner longtemps, longtemps; si je la lâche, son corps entraîné par la force centrifuge ira s’écraser contre les parois du mur.
La pause de 10h
Je n'achète jamais de journaux, ni de livres d'ailleurs, et chez le coiffeur c'est la presse people qui prévaut, mais je ne me fais couper les cheveux que deux fois l'an. Heureusement, j'ai une vieille voisine qui me pose des lapins au café, grâce à quoi je lis le Parisien, et j'en fais tous les jeux, ce qui me prends l'heure, pour voir ma voisine à la terrasse d'un autre bistrot avec sa copine de prédilection. Ce matin, j'ai vu Le Canard enchaîné, fait rarissime dans une gargote de quartier, j'étais seule, et j'ai goûté tout le sel de cette presse hors pair, évidemment je cherche en premier le dessin de Cardon toujours aussi incisif dont Sternberg disait qu'il était son dessinateur humoristique politique préféré. Pour le prix d'un café, je sais où me ressourcer avec ou sans rendez-vous de voisine folâtre.
jeudi, juin 24, 2010
On m'a offert une grande marmite, j'ai de la soupe pour plusieurs jours, cela me fait penser au sketch de Doris qui dit à un garçon:" Manges!- J'aime pas mon petit frère!"
Ce préambule pour dire qu'il ne faut pas cracher dans la soupe, surtout devant des africains qui crèvent de faim: Il eut été élégant, que nos bleus, faute de jambes, remettent leur solde, à ceux qui ont besoin de courir!
Ce préambule pour dire qu'il ne faut pas cracher dans la soupe, surtout devant des africains qui crèvent de faim: Il eut été élégant, que nos bleus, faute de jambes, remettent leur solde, à ceux qui ont besoin de courir!
dimanche, juin 20, 2010
Entendu au Café Philo des Phares
La recherche de la vérité peut-elle être désintéressée?
Je pense au mensonge pieux dont me parlait une amie, Nicole, à propos des gens en fin de vie
On est jamais dans la vérité, on est toujours dans la subjectivité.
Ce qui m'a toujours le plus troublée et culpabilisée c'est le délire d'une personne dont le domaine est de l'ordre du sensible, sa vérité est absolue
Écouter un mythomane dont la mémoire est telle, qu'il s'approprie tous les faits et gestes, l'on ne peut déceler la faille.
Le propre de l'erreur c'est de se croire vérité.
La conscience est toujours en retard sur l'existence.
Tout ange est terrible.
En recherchant la vérité on durcit le paysage en y mettant des balises, son intime conviction.
Aux jurés on leur demande: En vôtre âme et conscience! et dans le Talmud, s'ils sont tous d'accord pour condamner, on annule la sentence, c'est qu'il y a forcément une erreur quelque part.Rechercher la vérité c'est comme partir à la chasse, je sais qu'il n'y a pas de gibier, mais j'y vais quand même.
Je pense au mensonge pieux dont me parlait une amie, Nicole, à propos des gens en fin de vie
On est jamais dans la vérité, on est toujours dans la subjectivité.
Ce qui m'a toujours le plus troublée et culpabilisée c'est le délire d'une personne dont le domaine est de l'ordre du sensible, sa vérité est absolue
Écouter un mythomane dont la mémoire est telle, qu'il s'approprie tous les faits et gestes, l'on ne peut déceler la faille.
Le propre de l'erreur c'est de se croire vérité.
La conscience est toujours en retard sur l'existence.
Tout ange est terrible.
En recherchant la vérité on durcit le paysage en y mettant des balises, son intime conviction.
Aux jurés on leur demande: En vôtre âme et conscience! et dans le Talmud, s'ils sont tous d'accord pour condamner, on annule la sentence, c'est qu'il y a forcément une erreur quelque part.Rechercher la vérité c'est comme partir à la chasse, je sais qu'il n'y a pas de gibier, mais j'y vais quand même.
samedi, juin 19, 2010
Ce samedi, la froidure nous reprend, ce n'est pas faute d'être incitée au voyage, la télé nous abreuve de tous les continents à voir, point besoin de passer par une agence, toutes les destinations sont bonnes à prendre, il faut simplement avoir la foi de n'être pas pris en otage par de pauvres hères, ou les éléments déchaînés qui balaient tout, déjà il y a trente ans, mes enseignants de yoga disaient: La terre se nettoie! histoire de nous culpabiliser parce qu'il faut dix kilos de riz pour produire une kilo de viande, et que la mer et les poissons étaient plus pollués, surtout le thon, le dernier dans la chaîne alimentaire.
Je bois du lait caillé comme les gens du désert, un vendeur de grande surface à qui j'en demandais: Ah! Non! du lait arabe!
Il y a ceux qui ne mélangent pas l'eau au vin, ont-ils raison?
Claude Sarraute m'amuse beaucoup: Je suis en roue libre! Je vais en mourant! il est facile avec l'âge d'être désinhibé, de pouvoir parler de tout sans fausse pudeur, elle dit s'être lâchée, et quel bonheur de gourmandise à 76 ans. Je vois encore ma grand-mère levant le pied sur le lavabo pour laver son entre-jambe, si je prenais mon vélo pour la fuir, elle sortait le sien de la cave, le narcissisme du vieillard vaut celui d'un enfant.
Je bois du lait caillé comme les gens du désert, un vendeur de grande surface à qui j'en demandais: Ah! Non! du lait arabe!
Il y a ceux qui ne mélangent pas l'eau au vin, ont-ils raison?
Claude Sarraute m'amuse beaucoup: Je suis en roue libre! Je vais en mourant! il est facile avec l'âge d'être désinhibé, de pouvoir parler de tout sans fausse pudeur, elle dit s'être lâchée, et quel bonheur de gourmandise à 76 ans. Je vois encore ma grand-mère levant le pied sur le lavabo pour laver son entre-jambe, si je prenais mon vélo pour la fuir, elle sortait le sien de la cave, le narcissisme du vieillard vaut celui d'un enfant.
vendredi, juin 18, 2010
La débâcle
Peu de témoins directs de cette débâcle lors de l'anniversaire de l'Appel du 18 juin, aujourd'hui. Je me souviens très bien avoir marché avec ma mère de Paris à Limoges. J'avais un sac à dos sur lequel ballottait un masque à gaz, ma mère, par jeu, voulait m'y habituer de temps en temps, je ne le supportais pas. J'avais des pruneaux dans la poche, et un poupée de chiffon à la main. Quelques haltes chez des paysans qui nous offraient de dormir sur la paille dans la grange, ça piquait, me consolait un bol de lait fraîchement trait. Une fois, un automobiliste avait pris sa femme sur ses genoux, ma mère à l'avant, et leurs enfants et moi tassés sur la banquette arrière. Ils se sont arrêtés au son d'une sirène pour nous faufiler dans un boyau en ciment. Une autre sirène nous en a fait sortir, je ne comprenais pas le sens de tous ces déménagements, je n'ai jamais eu peur durant cet exode, je suppose que les adultes me préservaient de l'angoisse en ne m'expliquant rien du tout.
jeudi, juin 17, 2010
Fête de la Musique Mairie du 3eme
La Fête débutera le lundi 21 par des roulements de tambours (Mulêketu)
seantahiri.free.fr/
C'est bien directement au ventre que s'attaquent ces sons de tambours, au ventre et au coeur, à voir les musiciens et le public qui les suivent pas à pas dans leurs transes.
mercredi, juin 16, 2010
lundi, juin 14, 2010
Miredieu (Michel Simon)
En voyant Nicolas Canteloup , par ricochet, j'ai pensé aux deux chefs de village, Arlette Gilles et Miredieu qui l'avaient eu comme GO (gentil organisateur) Canteloup parait-il était moniteur d'équitation au village de Pompadour, je n'y fus qu'une quinzaine de jour, je ne l'ai pas connu. J'avais refusé cette saison, n'osant dire à Miredieu que mes hanches n'en pouvaient plus pour danser la lambada, GO, l'on se doit d'être frais et dispos. C'est avec Miredieu que j'ai eu le plus de bonheur à travailler, il ne ménageait pas sa peine, distrayant les GM (gentils membres) dès le petit déjeuner, les recevant avec ses tours de magie, mais il reconnaissait les efforts de son équipe pour bien faire. Ex- moniteur de ski, il se faufilait comme une anguille entre nous tous, rien ne lui échappait. J'ai écrit quelques pages pour lui rendre hommage, mais je ne l'ai jamais revu pour lui offrir mon livre. Si quelqu'un peut me dire où le lui adresser, j'en serais reconnaissante...Sa branque, comme il m'appelait
http://www.experts-poker.com/bonus-video-%C2%AB%C2%A0magic-miredieu%C2%A0%C2%BB-dans-ses-oeuvres/3792
le Théâtre Antoine, Simone Berriau, Paris. ... LA VIE PARISIENNE. de Jacques Offenbach. adaptation et mise en scène de Alain Sachs .
C'était la dernière hier dimanche après midi, bien s'en faut, j'avais des places par la Mairie du 3ème, et surement l'arrière banc des amis et parents étaient présents dans le public ce qui a donné une représentation complètement jouissive, il faut dire que tous les interprêtes avaient un talent égal, et l'homogénité de la mise en scène et de la chorégraphie faisaient merveille, les rappels furent nombreux, bonne route à cette équipe qui part en tournée dès septembre.
jeudi, juin 10, 2010
mercredi, juin 09, 2010
!"Leçon d'éclairage" Joseph von Sternberg-Dorothée Blanck (1969) Production: Denise Delvaux (télévision flamande) Jacques Ledoux (Cinémathèque Royale de Belgique) Mise en scène de Harry Kummel. Chef opérateur Ghislain Cloquet.
La vie est un roman - - WeLoveWords
21 mai 2010 ... Par dorothee blanck | Le 18 mai 2010 15:27. Tags document : Sternberg cinéaste, Sternberg écrivain. Tags musique : E_amoureuxdeparis-vi_58 ...
www.welovewords.com/contests/la-vie-est-un-roman?... - En cache*Joseph von Sternberg
* Par dorothee blanck
* Témoignage
* Eloignement, exil
* Publié le: 18/05/2010
Je travaille en Suisse au Club Med, on m'a mise au standard, c'est à l'époque du changement des anciens francs en nouveaux, il m'est impossible de rendre la monnaie en argent suisse, je laisse les clients faire l'appoint, sans que je le sache, pour la peine, ils me laissent des pourboires, le chef de village pense que s'il y a trop d'argent dans la caisse c'est que je vole. Je suis chartérisée, par bonheur un ami avait pris quelques jours de congés auprès de moi, il m'enlève dans sa belle Matra, et par une tempête de neige nous arrivons à Bruxelles où il doit donner des cours à l'INSAS, il s'agit de l'opérateur Ghislain Cloquet. Ah c'est bien que vous soyez là! me dit Denise Delvaux (productrice RTB), nous cherchons un modèle pour Joseph von Sternberg qui a eut du retard à cause d'une tempête de neige à l'aéroport de Los-Angelès!
Nous dinons avec le maitre qui n'est guère content de n'avoir pu choisir lui-même son modèle faute de temps, le tournage de ce documentaire est prévu pour le lendemain matin. André Delvaux assiste, assis par terre entre les pieds d'une échelle, aux préparatifs, pendant que Bruno Nuytten filme un reportage pour le compte de l'INSAS. Ghilain, lui, prépare les spots et dit alentours: Si j'étais lui, je descendrais le quarante! Puisque le maitre dit éclairer ses films, je le laisse faire! Von Sternberg arrive sur le plateau, jette un oeil circulaire sur les projecteurs de la télévision et dit: Descendez moi, le quarante! L'émotion sur le set, était palpable, ces deux grands artistes venaient de se rencontrer... Auparavant en loge de maquillage, le metteur en scène avait défait le travail de la maquilleuse et m'avait enduite de vaseline afin que dans ce plan muet et immobile, tout rutile, (le visage, les poils d'un manteau de loup échancré sur mes épaules), avec le jeu des lumières et des feuilles d'un palmier qu'un machiniste devait éventer, il avait de plus fait placer un ventilateur sur ma gauche, et mes mains jouant avec des masques africains: Vous ne jouez pas l'anecdote, je veux que vous ne pensiez qu'à une seule chose triste ou gaie que vous avez vécue, je ne veux rien savoir de vous, vous resterez dans votre ambiance tout le temps de la préparation, et si je vous demande un mouvement de tête, des yeux, vous obéissez sans jamais vous départir de votre climat. C'est à Denise qu'il s'adressait en anglais, laquelle me traduisait les ordres en français. Le drôle de l'histoire c'est que tout le monde sur le plateau était au courant de mon exil sentimental, d'où ma tristesse d'avoir perdu Jacques Sternberg l'écrivain, et Joseph von Sternberg demanda à la fin du plan: C'est à cause de moi que vous pleurez?
Le lendemain du tournage, par l'effet du hasard, Jacques Sternberg téléphona à Jacques Ledoux à la Cinémathèque Belge." Il parait que Dorothée est à Bruxelles, elle a quitté la Suisse, Vous l'avez vue? - Elle tourne avec votre papa!( dit-il en riant) Comment, avec mon papa?- Oui, avec von Sternberg qui est d'ailleurs dans mon bureau, je vous le passe!" Le cinéaste connaissant l'oeuvre de l'écrivain , il invita ce dernier pour son pot d'adieu avant de retourner au Etats Unis, c'est ainsi que je me rabibochais avec mon amant infidèle. Et en guise d'adieu, j'avais amenée une rose pour me faire excuser par le maître de n'avoir pas été celle qu'il aurait choisie: Dont forget me! me dit Joseph von Sternberg en me tapotant la joue.
La vie est un roman - - WeLoveWords
21 mai 2010 ... Par dorothee blanck | Le 18 mai 2010 15:27. Tags document : Sternberg cinéaste, Sternberg écrivain. Tags musique : E_amoureuxdeparis-vi_58 ...
www.welovewords.com/contests/la-vie-est-un-roman?... - En cache*Joseph von Sternberg
* Par dorothee blanck
* Témoignage
* Eloignement, exil
* Publié le: 18/05/2010
Je travaille en Suisse au Club Med, on m'a mise au standard, c'est à l'époque du changement des anciens francs en nouveaux, il m'est impossible de rendre la monnaie en argent suisse, je laisse les clients faire l'appoint, sans que je le sache, pour la peine, ils me laissent des pourboires, le chef de village pense que s'il y a trop d'argent dans la caisse c'est que je vole. Je suis chartérisée, par bonheur un ami avait pris quelques jours de congés auprès de moi, il m'enlève dans sa belle Matra, et par une tempête de neige nous arrivons à Bruxelles où il doit donner des cours à l'INSAS, il s'agit de l'opérateur Ghislain Cloquet. Ah c'est bien que vous soyez là! me dit Denise Delvaux (productrice RTB), nous cherchons un modèle pour Joseph von Sternberg qui a eut du retard à cause d'une tempête de neige à l'aéroport de Los-Angelès!
Nous dinons avec le maitre qui n'est guère content de n'avoir pu choisir lui-même son modèle faute de temps, le tournage de ce documentaire est prévu pour le lendemain matin. André Delvaux assiste, assis par terre entre les pieds d'une échelle, aux préparatifs, pendant que Bruno Nuytten filme un reportage pour le compte de l'INSAS. Ghilain, lui, prépare les spots et dit alentours: Si j'étais lui, je descendrais le quarante! Puisque le maitre dit éclairer ses films, je le laisse faire! Von Sternberg arrive sur le plateau, jette un oeil circulaire sur les projecteurs de la télévision et dit: Descendez moi, le quarante! L'émotion sur le set, était palpable, ces deux grands artistes venaient de se rencontrer... Auparavant en loge de maquillage, le metteur en scène avait défait le travail de la maquilleuse et m'avait enduite de vaseline afin que dans ce plan muet et immobile, tout rutile, (le visage, les poils d'un manteau de loup échancré sur mes épaules), avec le jeu des lumières et des feuilles d'un palmier qu'un machiniste devait éventer, il avait de plus fait placer un ventilateur sur ma gauche, et mes mains jouant avec des masques africains: Vous ne jouez pas l'anecdote, je veux que vous ne pensiez qu'à une seule chose triste ou gaie que vous avez vécue, je ne veux rien savoir de vous, vous resterez dans votre ambiance tout le temps de la préparation, et si je vous demande un mouvement de tête, des yeux, vous obéissez sans jamais vous départir de votre climat. C'est à Denise qu'il s'adressait en anglais, laquelle me traduisait les ordres en français. Le drôle de l'histoire c'est que tout le monde sur le plateau était au courant de mon exil sentimental, d'où ma tristesse d'avoir perdu Jacques Sternberg l'écrivain, et Joseph von Sternberg demanda à la fin du plan: C'est à cause de moi que vous pleurez?
Le lendemain du tournage, par l'effet du hasard, Jacques Sternberg téléphona à Jacques Ledoux à la Cinémathèque Belge." Il parait que Dorothée est à Bruxelles, elle a quitté la Suisse, Vous l'avez vue? - Elle tourne avec votre papa!( dit-il en riant) Comment, avec mon papa?- Oui, avec von Sternberg qui est d'ailleurs dans mon bureau, je vous le passe!" Le cinéaste connaissant l'oeuvre de l'écrivain , il invita ce dernier pour son pot d'adieu avant de retourner au Etats Unis, c'est ainsi que je me rabibochais avec mon amant infidèle. Et en guise d'adieu, j'avais amenée une rose pour me faire excuser par le maître de n'avoir pas été celle qu'il aurait choisie: Dont forget me! me dit Joseph von Sternberg en me tapotant la joue.
La vie est un roman - - WeLoveWords
21 mai 2010 ... Par dorothee blanck | Le 18 mai 2010 15:27. Tags document : Sternberg cinéaste, Sternberg écrivain. Tags musique : E_amoureuxdeparis-vi_58 ...
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mardi, juin 08, 2010
Tribunes libres Envoyer Imprimer PDF Jean Mertens www.editionsdenullepart.info/
Avis tranchés ou nuancés, sourire en coin ou regard décalé...
Cette rubrique comporte aussi mes coups de coeur/livres.
Je me délivre depuis des années dans la lecture boulimique tous azimuts, en restant fort choosy. La rubrique lire pour vivre présente un peu la place que la lecture occupe dans ma vie. Je suis d'abord un lecteur avant d'être un écrivant. Prenez-les comme une invitation au parcours. j'ai retenu quelques ouvrages fondateurs du mien.
Et pendant longtemps, j'ai lu peu de fiction et pas du tout de poésie. La trentaine psycho (tendance Rogers) , la quarantaine philo (tendance compréhensible!), la cinquantaine, c'est maintenant! Et pendant tout ce temps ma Sternbergmania n'a pas fléchi!
Maurits Escher me plonge souvent dans des abîmes de réflexion; sur le Net en de nombreux exemplaires.
Philo, quoi!
J'ai eu la trentaine psycho, tendance Rogers. Depuis 15 ans, je lis avec intensité de la philo. En amateur. J'emmagasine des savoirs, sans toujours savoir qu'en faire. Je trouve la philo infiniment supérieure à la psycho comme thérapie de vie. Jean Mertens
Avis tranchés ou nuancés, sourire en coin ou regard décalé...
Cette rubrique comporte aussi mes coups de coeur/livres.
Je me délivre depuis des années dans la lecture boulimique tous azimuts, en restant fort choosy. La rubrique lire pour vivre présente un peu la place que la lecture occupe dans ma vie. Je suis d'abord un lecteur avant d'être un écrivant. Prenez-les comme une invitation au parcours. j'ai retenu quelques ouvrages fondateurs du mien.
Et pendant longtemps, j'ai lu peu de fiction et pas du tout de poésie. La trentaine psycho (tendance Rogers) , la quarantaine philo (tendance compréhensible!), la cinquantaine, c'est maintenant! Et pendant tout ce temps ma Sternbergmania n'a pas fléchi!
Maurits Escher me plonge souvent dans des abîmes de réflexion; sur le Net en de nombreux exemplaires.
Philo, quoi!
J'ai eu la trentaine psycho, tendance Rogers. Depuis 15 ans, je lis avec intensité de la philo. En amateur. J'emmagasine des savoirs, sans toujours savoir qu'en faire. Je trouve la philo infiniment supérieure à la psycho comme thérapie de vie. Jean Mertens
lundi, juin 07, 2010
Il n'y a pas de vérités, il n'y a que des interprêtations (nietzsche)
A propos de la mémoire Nil Hahoutoff, enseignant de yoga, refusait que ses élèves prennent des notations par écrit, ni enregistrent ses cours et conférences: Vous ne vous souviendrez que ce dont vous avez besoin, le reste c'est transcrire pour des buts commerciaux.
Raphaël Nadal
Il y a des anges déchus, ce sont ceux qui m'émeuvent le plus, et puis il y a des anges miraculeux où tout concorde: grâce-force- technique- renommée, et qui arrivent encore à nous toucher par le petit rien comme de s'écrouler en pleurs lors d'une victoire, tel Nadal. Parfois il lui prend des airs farouches de jeune matador, ou carrément une moue de taureau: A la vie, à la mort! sur chaque balle.
En 1955 Robert Haillet avait gagné la demi finale à Roland-Garros en remontant tout son handicap point par point,le court retenait son souffle, l'adversaire n'avait qu'une balle de match pour conclure, les spectateurs tétanisés n'osaient manifester, ce fut un miracle!
Rod Laver, lui, en petit rouquin agressif, faisait des entourloupettes avec chacune de ses balles, c'était imparable! En voulant imiter son service, dans le jardin du Luxembourg,je me suis foulée la cheville à la veille d'un voyage en Allemagne, c'était gagné!
jeudi, juin 03, 2010
Chaud! Chaud devant!
J'ai tellement envie de lever le pied, mais pour le mettre où? Dans les eaux territoriales ou pas, cela s'avère tout aussi dangereux! Sur le sable chaud de Normandie, le moindre grain me donne à en découdre avec ma hanche! En Bretagne ça monte trop, hors saison il n'y a pas de navette. Dans les campagnes j'aurai peur de monter en voiture après les apéros des maisons avoisinantes! Le camping familial ne vaut que pour une famille, d'ailleurs voyager seule est doublement cher en croisière! Vivre en solo n'est pas une sinécure lorsque l'on a plus l'âge de jouer les "Cosette". Et l'homme dans tout ça, il reste un enfant, au plus offrant: C'est à boire qu'il me faut! (chanson connue) (à la plus offrante:) Si tu m'écoute, je te parle! C'est la loi de la jungle! A voir tous ces morts qui finissent dans un ravin par le caprice d'un cyclone, qu'elle est la terre la mieux appropriée à nous recevoir? L'odeur du foin et du crottin de cheval me manque, mais j'aime bien mon square de quartier, je choisis un banc qui ne serait pas pollué par les fientes nauséabondes des pigeons, il ne faut pas se mettre sous un arbre. Je regarde les nombreux sandwitcheurs, Franprix est en face. Certains enfants restent attachés dans leur poussettes, on y voit la paresse de certaines nounous. Les pères font feu de tous bois, ils dribblent la balle avec conviction pendant que la maman se passe des recettes avec la voisine. Un petit chinois m'a damné le pion sur un Suduko au dessus duquel je suais depuis une heure."Tu as passé une bonne journée? Tu t'es bien amusée? m'a t-on demandé - Mais oui!" cette réponse succinte laisse suspecter une grande aventure.
mardi, juin 01, 2010
Le corps, c'est quelque chose!
Michel Cimès (magasine de la santé) finit souvent par cette phrase. Le corps c'est quelque chose!
J'ai les jambes qui flageolent et une diarrhée alors que je n'ai pas soupé, en regardant une affiche, je m'avise que nous sommes le 1er juin, jour de l'anniversaire de Suzy ma soeur, cela fait sept ans qu'elle a été fauchée par la canicule, mon corps me l'a rappelé par la même manifestation qui lui était coutumière tellement elle était émotive.
J'ai les jambes qui flageolent et une diarrhée alors que je n'ai pas soupé, en regardant une affiche, je m'avise que nous sommes le 1er juin, jour de l'anniversaire de Suzy ma soeur, cela fait sept ans qu'elle a été fauchée par la canicule, mon corps me l'a rappelé par la même manifestation qui lui était coutumière tellement elle était émotive.
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