mercredi, septembre 30, 2009
Marie de Prémonville " Les matins courts"( Anne Carrière)
«Je dois au corps de cet homme invalide un talent de représentation, de la noblesse et de l’efficience. Je porte en permanence la conscience de la mobilité que mes membres doivent aux siens. Un instinct plutôt qu’un devoir. Nous sommes une entité, avec des forces complémentaires. Les miennes vont enfin servir, et mon corps défaillant, redécouvrir des ressources oubliées. Il faut que le courage saute aux yeux, mais qu’il fasse envie, il faut cracher à la gueule de la pitié, le sourire aux lèvres. J’ai un certain talent pour tout ça. Je suis éperdument amoureuse d’Antoine, j’aime la singularité du handicap car elle nous isole et nous soude. J’en aime les rituels, le vocabulaire, les ruses et même les contraintes. J’aime ce qu’il exige de moi, j’aime me voir en train de le donner, c’est un plaisir solitaire et puissant. Le premier symptôme d’une solitude insondable. »
Les Matins courts est le récit abrupt et troublant d'une singulière traversée du miroir : l'histoire d'une femme qui cherche dans l'épreuve à désarmer les mécanismes qu'elle avait patiemment élaborés pour se tenir à distance des autres et du monde.
mardi, septembre 29, 2009
(51)*Je me fourre, au matin, dans votre lit. Votre corps est doux, moelleux. C’est pourtant dans votre lit conjugal que je ne connais pas encore. Votre femme n’est pas là pour l’instant. Vous m’accueillez sans inquiétude ; nous nous lovons l’un dans l’autre.
Après quelques tendresses, vous vous redressez et gargarisez votre gorge avec un produit déodorant. Je suis donc vraiment dans le lit de votre femme, puisque la tablette à la tête du lit détient ces trucs spécifiquement féminins.
Après quelques tendresses, vous vous redressez et gargarisez votre gorge avec un produit déodorant. Je suis donc vraiment dans le lit de votre femme, puisque la tablette à la tête du lit détient ces trucs spécifiquement féminins.
Roman Polanski
Deux hommes et une armoire (1958), ce court métrage nous a révélé ce cinéaste polonais que Claude Berri avait sorti de Pologne. Ghislain Cloquet son chef opérateur pour Tess (1979) a dù aller tout seul à Hollywood pour chercher les récompenses. Le Locataire (1976) d'après Roland Topor était si intrigant.
Rosemary's Baby (1968): quand la réalité rattrape tragiquement la fiction
Le Bal des Vampires (1967) nous l'avions vu avant-première à Bruxelles car Ghislain Cloquet y faisait la photo du film d'André Delvaux Un soir, un train avec Anouk Aimé et Yves Montand.. Roman Polanski avait demandé à Ghislain Cloquet de retravailler pour lui sur: Pirates (1986). La production de ce film ayant été retardée, Ghislain Cloquet avait déjà quitté ce monde.
dimanche, septembre 27, 2009
Café philo des Phares:Qu'est-ce-que je peux excuser? Coluche: "Merde! Je m'excuse!
En face de moi, une habituée plus que rafraîchie. Faut-il accepter sa nouvelle image? Je cherche son moi. Le parfait lisse est comme un miroir qu'on ne sait traverser (pour parler belge)
L'ordre c'est quelque chose de méthastable, d'anti poétique! a lancé Charles
Un kilo de plomb, c'est toujours plus lourd qu'un kilo de plumes!
L'ordre c'est quelque chose de méthastable, d'anti poétique! a lancé Charles
Un kilo de plomb, c'est toujours plus lourd qu'un kilo de plumes!
La grande librairie- François Busnel- France 5
"Trois femmes puissantes" de Marie Ndiaye. Je n'ai pas lu ces livres mais en écoutant cette émission je me suis fait la réfletion que "La plus grande douceur je l'ai trouvé chez l'homme, sa générosité est celle d'un enfant qui vous dit Prends! Si vous lui rendez un sourire il est heureux, il se sent aimé.Il demande souvent: Donnes! Mais c'est pour tester son pouvoir d'amour sur vous."
Philippe Delerm, je n'avais pas aimé sa "Dernière Gorgée de bière".
Le funambule Philippe Petit en 1974 entre les deux fameuses tours (devenues tragiquement célèbres en 2001), raconté par un écrivain irlandais Colum McCann "Et que le vaste monde poursuive sa course folle": Un homme dans le ciel, 10 millions dans la ville! Attentat artistique du vingtième siècle
Les scientifiques sont toujours merveilleux de simplicité.Trin Xuam Thuran" Dictionnaire amoureux du ciel et des étoiles"
Philippe Delerm, je n'avais pas aimé sa "Dernière Gorgée de bière".
Le funambule Philippe Petit en 1974 entre les deux fameuses tours (devenues tragiquement célèbres en 2001), raconté par un écrivain irlandais Colum McCann "Et que le vaste monde poursuive sa course folle": Un homme dans le ciel, 10 millions dans la ville! Attentat artistique du vingtième siècle
Les scientifiques sont toujours merveilleux de simplicité.Trin Xuam Thuran" Dictionnaire amoureux du ciel et des étoiles"
samedi, septembre 26, 2009
Mulêketù- www.muleketu.com Handicap International
J'avais vu cette formation de tambours sur la plage de Trouville il y a trois ans, ce qui m'avait valu de rencontrer l'une des musiciennes, Marie-Claire.
Ces sonorités viscérales, joués lascivement par filles et garçons déhanchant leurs pas, ont du réveiller notre bon Louis XIII dans son square de la Place des Vosges, une foule les a suivit rue du Pas de la Mule, toujours battant les rythmes de samba, puis boulevard Beaumarchais, devant l'Opéra Bastille, pour finir devant la pyramide de chaussures érigée par l'association pour Handicap International, j'étais épuisée de les suivre alors que la troupe ne débandait pas, jouant de tout leurs corps.
vendredi, septembre 25, 2009
jeudi, septembre 24, 2009
(50)Je m’émeus de voir et de caresser le ventre de Renaud, peut-être pour la première fois. Un temps d’interruption, alors Renaud tapote du bout du doigt le bout de son membre, ce qui ouvre celui-ci en deux, telle la gueule d’un bébé crocodile. Avec stupeur, je constate que son sexe est intérieurement conçu comme deux mâchoires munies de dents. Lesquelles n’ont rien de l’apparente douceur du membre. Et seul Renaud, avec sa technique du tapotement, doit connaître le Sésame, ouvre-toi!
L'après Off-Courts-Trouville
Mission accomplie !
Les projections, le Marché du film court et les Labos ont tourné à plein régime…
- Plus de 1000 films au catalogue Marché, 153 films projetés en salle et 9 Prix décernés.
- 2 clips , 61 films Kino, plus de 1000 photos, une Fresque et une Sculpture/Machine conçus sur place durant la semaine.
- 47 artistes et techniciens, venus de 9 pays, en résidence à Trouville.
- Plus de 100 participants (de 8 à 90 ans) aux Labos Off 2009.
Un très grand merci à tous ceux qui ont rendu cette folie possible et un autre grand merci aux très nombreux participants.
Quelle aventure que cette 10° édition!
Le palmarès 2009
est en ligne sur notre site. Peu à peu, nous allons aussi vous y proposer des photos, des films et de la musique…
www.off-courts.com
PodCast Off
Le OffCast, va maintenant proposer le meilleur de nos labos 2009 pour que vous puissiez les faire voyager.
www.off-courts.com/podcast/offcast.htm
A très vite pour de nouvelles aventures…
à venir : Les 10 ans de Prends ça court !, Import/Export, Le Festival de Clermont…
Les projections, le Marché du film court et les Labos ont tourné à plein régime…
- Plus de 1000 films au catalogue Marché, 153 films projetés en salle et 9 Prix décernés.
- 2 clips , 61 films Kino, plus de 1000 photos, une Fresque et une Sculpture/Machine conçus sur place durant la semaine.
- 47 artistes et techniciens, venus de 9 pays, en résidence à Trouville.
- Plus de 100 participants (de 8 à 90 ans) aux Labos Off 2009.
Un très grand merci à tous ceux qui ont rendu cette folie possible et un autre grand merci aux très nombreux participants.
Quelle aventure que cette 10° édition!
Le palmarès 2009
est en ligne sur notre site. Peu à peu, nous allons aussi vous y proposer des photos, des films et de la musique…
www.off-courts.com
PodCast Off
Le OffCast, va maintenant proposer le meilleur de nos labos 2009 pour que vous puissiez les faire voyager.
www.off-courts.com/podcast/offcast.htm
A très vite pour de nouvelles aventures…
à venir : Les 10 ans de Prends ça court !, Import/Export, Le Festival de Clermont…
mercredi, septembre 23, 2009
Les sherpas sont les vrais héros de l'Everest- Arté
Magnifique documentaire ces porteurs de l'impossible, il leur arrive de devoir porter le barda des alpinistes en plus du matériel pour le camp 4, soit 25-26kl pour le dernier dénivelé entre 7.800m et 8.850m, l'un des alpinistes de renom reconnait: Ils ont balisés le parcours, assuré les cordes, les échelles, il ne nous reste plus qu'à grimper à notre tour.
lundi, septembre 21, 2009
(49)Le marchand va jeter un grand sac de poissons. Ils sont si fripés et sans luisance, bien que pas tout à fait morts, qu’il est impossible de les vendre.
Je vais vers la mer les rejeter dans leur élément. C’est sûrement une solution mortelle. Il doit y avoir un moyen de les réanimer en douceur, personne ne sait me dire comment. Je plonge l’un des poissons dans une petite flaque d’eau pour que ses poumons se réhabituent, il ne réagit pas.
Journées du Patrimoine
Colonel Fabian, oui! Mais avec Féri Rutmayer nous avons tourné autour de la place sans trouver le numéro 2, et au coin avenue M.Moreau un long grillage protège une cité HLM, je n'ai pas traversé, supposant impossible que l'Expo de Patricia Lecomte soit dans le blocos réputé infranchissable du Parti Communiste, Eh bien oui!, c'était bien là! De ma vie je n'aurais imaginé entrer dans ce sanctuaire.
dimanche, septembre 20, 2009
(48)Une journée au Club Med, en visiteuse. C’est l’été, le sable est brûlant. J’espère bien bronzer dès que je serai seule. Je suis déjà toute nue sous mon imperméable, et pieds nus. Cela est plus inquiétant à cause des scorpions. Mon pied évite la moindre trace suspecte au sol. Personne n’a d’espadrilles à me prêter. Il y a autant de piscines que d’habitats pour GM. L’eau est claire mais elle a l’air froide. J’essaie de retrouver mes vêtements abandonnés lors de mon renvoi du Club il y a quelques semaines.
Par la seule force de concentration de mon cerveau, mon crâne va rejoindre le plafond, me soulevant du sol. Ce magnétisme est si stable qu’après deux essais je peux me balancer en l’air avec pour pivot, ma tête contre le plafond. Si j’avais connu ce truc plus tôt, que n’aurais-je réussi en voltige !
*
Par la seule force de concentration de mon cerveau, mon crâne va rejoindre le plafond, me soulevant du sol. Ce magnétisme est si stable qu’après deux essais je peux me balancer en l’air avec pour pivot, ma tête contre le plafond. Si j’avais connu ce truc plus tôt, que n’aurais-je réussi en voltige !
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Salon d'automne de la peinture Josiane salaün
Patricia Lecomte
lideshow
IL FAUT REVER TRES HAUT
Patricia Lecomte
Durant le siècle qui vient de s’achever, les utopies politiques qui ont tenté de se réaliser se sont globalement révélées être des échecs. Depuis presque 30 ans, on entend dire que les utopies sont mortes. Mais le sont-elles vraiment ? Cette série est née d’une phrase qui m’a particulièrement attirée, inscrite sur la façade d’un stand, à la Fête de l’Humanité : “Il faut rêver très haut pour ne pas réaliser trop bas”. De 2004 à 2008, à la tombée ou au coeur de la nuit, j’ai photographié les stands et les slogans qui sont en étendard sur les frontons, à la recherche des mots qui font rêver et qui relient les hommes entre eux. L’idée d’un monde meilleur continue d’habiter les esprits d’un bon nombre de nos contemporains. Le réel tel qu’il est, tel qu’on l’observe et tel qu’il est vécu ne donne pas ou peu satisfaction, particulièrement dans l’environnement dans lequel nous évoluons, de plus en plus mouvant et incertain, à tout point de vue. L’utopie en tant qu'espoir et désir d'un autre possible n’est-elle pas de l’ordre de la nécessité ? L’homme ne reste-t-il pas toujours en quête, dans un élan qui le porte vers la possibilité d'un monde meilleur ? Dans ce sens, les formules de Marx et de Rimbaud, “transformer le monde” et “changer la vie” ne sont-elles pas d’une forte actualité ? Peut-être l’utopie n’est-elle pas, contrairement au lieu commun, que l’irréalité ou le rêve mais aussi et avant tout une aspiration réelle, un espoir indispensable, un trait d'union entre les hommes ? Mon travail traite de cet ensemble de questions. Au coeur de ce grand rassemblement populaire plein de gaieté qu’est la Fête de l’Humanité, je me suis attachée, année après année, à mettre en scène les slogans et mots d’ordre qui s’inscrivent sur les stands désertés, dans toute la richesse de couleurs qu’offre la nuit. Des lieux, des mots et de la nuit mêlée se dégage une poésie très particulière, qui est au centre de ce travail. Patricia Lecomte Merci à Dominique Berthet et à son éditorial de “Recherche en esthétique” consacré à l’utopie.“Il Faut Rêver Très Haut” sera présenté en septembre 2009 :
A Paris* Vernissage le jeudi 17 septembre 2009 à partir de 18h30 Espace Niemeyer - 2 Place du Colonel Fabien - 75019 Paris Exposition du 18 septembre au 10 octobre 2009
A Perpignan pendant Visa pour l’Image * Vernissage le jeudi 3 septembre 2009 à partir de 17h
Bourse du travail - 46, place Rigaud - à 200m de l’Hôtel Pams - Perpignan
Exposition du 31 août au 5 septembre 2009, organisée par l’Agence Coopérative Picturetank, dans le cadre du festival VISA OFF
Pour toute information concernant ces expositions, merci de contacter
Patricia Lecomte - plphoto@noos.fr plphoto@noos http://patricialecomte.com
http://picturetank.com/lecomte
IL FAUT REVER TRES HAUT
Patricia Lecomte
Durant le siècle qui vient de s’achever, les utopies politiques qui ont tenté de se réaliser se sont globalement révélées être des échecs. Depuis presque 30 ans, on entend dire que les utopies sont mortes. Mais le sont-elles vraiment ? Cette série est née d’une phrase qui m’a particulièrement attirée, inscrite sur la façade d’un stand, à la Fête de l’Humanité : “Il faut rêver très haut pour ne pas réaliser trop bas”. De 2004 à 2008, à la tombée ou au coeur de la nuit, j’ai photographié les stands et les slogans qui sont en étendard sur les frontons, à la recherche des mots qui font rêver et qui relient les hommes entre eux. L’idée d’un monde meilleur continue d’habiter les esprits d’un bon nombre de nos contemporains. Le réel tel qu’il est, tel qu’on l’observe et tel qu’il est vécu ne donne pas ou peu satisfaction, particulièrement dans l’environnement dans lequel nous évoluons, de plus en plus mouvant et incertain, à tout point de vue. L’utopie en tant qu'espoir et désir d'un autre possible n’est-elle pas de l’ordre de la nécessité ? L’homme ne reste-t-il pas toujours en quête, dans un élan qui le porte vers la possibilité d'un monde meilleur ? Dans ce sens, les formules de Marx et de Rimbaud, “transformer le monde” et “changer la vie” ne sont-elles pas d’une forte actualité ? Peut-être l’utopie n’est-elle pas, contrairement au lieu commun, que l’irréalité ou le rêve mais aussi et avant tout une aspiration réelle, un espoir indispensable, un trait d'union entre les hommes ? Mon travail traite de cet ensemble de questions. Au coeur de ce grand rassemblement populaire plein de gaieté qu’est la Fête de l’Humanité, je me suis attachée, année après année, à mettre en scène les slogans et mots d’ordre qui s’inscrivent sur les stands désertés, dans toute la richesse de couleurs qu’offre la nuit. Des lieux, des mots et de la nuit mêlée se dégage une poésie très particulière, qui est au centre de ce travail. Patricia Lecomte Merci à Dominique Berthet et à son éditorial de “Recherche en esthétique” consacré à l’utopie.“Il Faut Rêver Très Haut” sera présenté en septembre 2009 :
A Paris* Vernissage le jeudi 17 septembre 2009 à partir de 18h30 Espace Niemeyer - 2 Place du Colonel Fabien - 75019 Paris Exposition du 18 septembre au 10 octobre 2009
A Perpignan pendant Visa pour l’Image * Vernissage le jeudi 3 septembre 2009 à partir de 17h
Bourse du travail - 46, place Rigaud - à 200m de l’Hôtel Pams - Perpignan
Exposition du 31 août au 5 septembre 2009, organisée par l’Agence Coopérative Picturetank, dans le cadre du festival VISA OFF
Pour toute information concernant ces expositions, merci de contacter
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mardi, septembre 15, 2009
Les 14èmes journées Marguerite Duras
Trouville sur Mer (14)
Du 03/10/2009 au 04/10/2009
-----------------------------------------------------------------------------Trouville rend hommage à Marguerite Duras chaque premier week-end d'octobre depuis sa disparition en 1996.
Pendant plus de trois décennies, elle faisait de longs séjours dans son appartement situé dans l'ancien palace "Les Roches Noires" sur la plage de Trouville.
De nombreux Durassiens attendent ce rendez-vous annuel pour se retrouver dans son lieu privilégié pour appronfondir leur connaissance sur son oeuvre.
Au programme des ces journées : lectures, théâtre, conférences et tales rondes
Plus d'info sur...TROUVILLE SUR MER OFFICE DE TOURISME ***
lundi, septembre 14, 2009
http://walterlewino.unblog.fr/
Le Nvf chez les sourdingues 13 septembre, 2009
Posté par walterlewino dans : POESIE-LITTERATURE, SOCIETE, DECROISSANCE , ajouter un commentaire
Hier, au bourg, grand gueuleton annuel des vieillards de la commune, organisé par Yves. Age minimum, 60 ans. Le NVF ne pouvait pas y échapper. Il y est allé en voiture pilotée par Marie-Antoinette, la doyenne, 96 ans. Recueillement au monuments aux morts, puis apéro, du kir, sous la halle, offert par la mairie. Pour le gueuleton, Yves a placé Marie-Antoinette à côté du NVF et en face du doyen, René, 90 ans, mais toujours fringuant, en paraissant vingt de moins. Après près d’une heure le gueuleton démarre. Gueuleton des vieillards? ou gueuleton des sourdingues? C’est fou ce qu’en campagne on perd vite l’ouie. La disposition des lieux, où s’entassent une centaine de mastiqueurs au ratelier chancelant et un petit orchestre à la trompette dominante, ne favorise pas l’accoustique de cette salle des fêtes, une ancienne grange joliment transformée par un Gaby remarquable charpentier et limite artiste. On ne voyait que têtes penchées et mains courbées sur les esgourdes. Le NVF est quand même parvenu à faire son numéro. Vous le connaissez. Il a rappelé à Marie-Antoinette que cela fait des années qu’il lui supplie de faire un enfant avec lui. Succès mondial garanti. Pas une télé ne manquerait à l’appel, couche culotte et tout le tointoin offerts. Marie-Antoinnete qui est une merveille de presque centenaire, Dorothée a écrit d’elle quelle part que c’est une”aristocrate”, hausse les épaules en souriant. Les femmes qui nous entourent et qui connaissent la réputation sulfureuse du NVF demeurent oreilles tendues et éclatent de rire. Et que dire quand le NVF explique à Marie-Antoinette que si elle a oublié comment les enfants se conçoivent, après tout elle n’en eu que deux, il se charge volontiers de le lui rapeller. Ce qui est pure vantardise.
Après le repas, copieux, et à l’évidence prévu pour des travailleurs de force, la vraie fête commence. Dédé, le maire, qui est accordéoniste, se joint au trompettiste-chanteur. Et des couples, plus alertes qu’on aurait pu le penser, se mettent en branle, sur des airs anciens ou tantôt on se frotte et tantôt de se trémousse. Marie-Antoinette et le NVF, ni frotteurs ni trémousseurs ont alors salué l’assistance, embrassé le maire entre deux octave et sont partis à la recherche de la petite Peugeot dont Marie-Antoinette ne se souvenait pas où dans quelle ruelle du petit village elle l’avait garées.
Ainsi va la délicieuse vie dans nos campagnes en désuétude et vous voudriez que le NFV rentre à Paris, son village d’origine, pour terminer ses élucubrations dont plus aucun de ses éditeurs ne veut?
A un de ces jours !
http://walterlewino.unblog.fr/
Posté par walterlewino dans : POESIE-LITTERATURE, SOCIETE, DECROISSANCE , ajouter un commentaire
Hier, au bourg, grand gueuleton annuel des vieillards de la commune, organisé par Yves. Age minimum, 60 ans. Le NVF ne pouvait pas y échapper. Il y est allé en voiture pilotée par Marie-Antoinette, la doyenne, 96 ans. Recueillement au monuments aux morts, puis apéro, du kir, sous la halle, offert par la mairie. Pour le gueuleton, Yves a placé Marie-Antoinette à côté du NVF et en face du doyen, René, 90 ans, mais toujours fringuant, en paraissant vingt de moins. Après près d’une heure le gueuleton démarre. Gueuleton des vieillards? ou gueuleton des sourdingues? C’est fou ce qu’en campagne on perd vite l’ouie. La disposition des lieux, où s’entassent une centaine de mastiqueurs au ratelier chancelant et un petit orchestre à la trompette dominante, ne favorise pas l’accoustique de cette salle des fêtes, une ancienne grange joliment transformée par un Gaby remarquable charpentier et limite artiste. On ne voyait que têtes penchées et mains courbées sur les esgourdes. Le NVF est quand même parvenu à faire son numéro. Vous le connaissez. Il a rappelé à Marie-Antoinette que cela fait des années qu’il lui supplie de faire un enfant avec lui. Succès mondial garanti. Pas une télé ne manquerait à l’appel, couche culotte et tout le tointoin offerts. Marie-Antoinnete qui est une merveille de presque centenaire, Dorothée a écrit d’elle quelle part que c’est une”aristocrate”, hausse les épaules en souriant. Les femmes qui nous entourent et qui connaissent la réputation sulfureuse du NVF demeurent oreilles tendues et éclatent de rire. Et que dire quand le NVF explique à Marie-Antoinette que si elle a oublié comment les enfants se conçoivent, après tout elle n’en eu que deux, il se charge volontiers de le lui rapeller. Ce qui est pure vantardise.
Après le repas, copieux, et à l’évidence prévu pour des travailleurs de force, la vraie fête commence. Dédé, le maire, qui est accordéoniste, se joint au trompettiste-chanteur. Et des couples, plus alertes qu’on aurait pu le penser, se mettent en branle, sur des airs anciens ou tantôt on se frotte et tantôt de se trémousse. Marie-Antoinette et le NVF, ni frotteurs ni trémousseurs ont alors salué l’assistance, embrassé le maire entre deux octave et sont partis à la recherche de la petite Peugeot dont Marie-Antoinette ne se souvenait pas où dans quelle ruelle du petit village elle l’avait garées.
Ainsi va la délicieuse vie dans nos campagnes en désuétude et vous voudriez que le NFV rentre à Paris, son village d’origine, pour terminer ses élucubrations dont plus aucun de ses éditeurs ne veut?
A un de ces jours !
http://walterlewino.unblog.fr/
Il faut le faire!
Dans chaque manifestation, lors des rencontres, se pratique l'art de "l'évitement". Vous pouvez chercher à croiser le regard de quelqu'un, fusse dans un lieu exigu, il peut se passer huit jours sans que la personne ne se sente obligée de répondre à votre bonjour. On se croise, se recroise vingt fois par jour, aucune question ni réponse ne se pose. L'un est demandeur, l'autre évite, c'est un chassé croisé très pratiqué dans la profession artistique, donc dans les festivals.
Lorsque j'ai été éditée, j'avais demandé à Sternberg comment je saurais si mon livre a du succès:
C'est très simple, vous verrez dans la maison d'édition si l'on vous dit bonjour! ou si l'on vous évite!
Il en est de même à la fin des projections, soit l'on rase le mur, soit on se précipite pour féliciter le réalisateur et ses interprêtes.
Lorsque j'ai été éditée, j'avais demandé à Sternberg comment je saurais si mon livre a du succès:
C'est très simple, vous verrez dans la maison d'édition si l'on vous dit bonjour! ou si l'on vous évite!
Il en est de même à la fin des projections, soit l'on rase le mur, soit on se précipite pour féliciter le réalisateur et ses interprêtes.
samedi, septembre 12, 2009
Palmarès Off-couts Trouville 2009
Le festival Off-courts de Trouville s'est achevé samedi soir par la traditionnelle cérémonie du palmarès. C'est «?un très grand cru?», a jugé Sandra Goyer, antenne québécoise de ce dixième rendez-vous du court-métrage.
Palmarès 2009. Prix du public de la ville de Trouville?: Paul Rondin est… Paul Rondin, de Frédérick Vin?; prix du public du casino Barrière?: The Cello, d’Erick Cimon?; mention spéciale du public?: Three Mothers, de Daniel Schachter?; prix de la région Basse-Normandie?: Dans nos Veines, de Guillaume Senez?; prix du conseil général?: Maso, de Rodolphe Tissot?; prix Le Central?: A Mères et Marées, d’Alain Fournier?; prix Office franco-québécois de la jeunesse?: Today we escape, de Clément Gino?; prix Off/PCC de la compétition internationale?: L’homme qui valait six dollars, de Mark Albiston et Louis Sutherland?; prix de la critique?; La Petite Sirène, d’Adrien Beau.
Frédérick Vin a reçu le prix du public de la ville de Trouville, sous le regard de Christian Cardon, maire, Samuel Prat et Sandra Goyer, du festival Off-courts.
Ouest-France
Palmarès 2009. Prix du public de la ville de Trouville?: Paul Rondin est… Paul Rondin, de Frédérick Vin?; prix du public du casino Barrière?: The Cello, d’Erick Cimon?; mention spéciale du public?: Three Mothers, de Daniel Schachter?; prix de la région Basse-Normandie?: Dans nos Veines, de Guillaume Senez?; prix du conseil général?: Maso, de Rodolphe Tissot?; prix Le Central?: A Mères et Marées, d’Alain Fournier?; prix Office franco-québécois de la jeunesse?: Today we escape, de Clément Gino?; prix Off/PCC de la compétition internationale?: L’homme qui valait six dollars, de Mark Albiston et Louis Sutherland?; prix de la critique?; La Petite Sirène, d’Adrien Beau.
Frédérick Vin a reçu le prix du public de la ville de Trouville, sous le regard de Christian Cardon, maire, Samuel Prat et Sandra Goyer, du festival Off-courts.
Ouest-France
vendredi, septembre 11, 2009
Vaut mieux tard que jamais!
Voici la liste du bataillon de Sandra -Dalhie Goyer qui mène tambour battant ses kinoistes:
jeudi, septembre 10, 2009
"Le rouge est mis"
C'est la couleur fétiche du Festival Off-Courts que ce rouge qui bariole l'ex-Crédit Lyonnais à Trouville, Les lieux sont plus exigus donc plus conviviaux, on sent la fièvre des grands jours parmi les participants, j'ai eu le grand plaisir du jeu d'une dame qui joue et perd au Casino pour un Kino réalisé par Sandra Coppola http://www.facebook.com/people/Sandra-Coppola/74896852 avec une croupière sensible, Nolwenn Daste.
Je ne peux malheureusement pas alimenter mon blog, les bécanes sont réservées pour les réalisateurs d'où ce silence durant ces jours de projections.
Je ne peux malheureusement pas alimenter mon blog, les bécanes sont réservées pour les réalisateurs d'où ce silence durant ces jours de projections.
(47)*Nous sommes tous les deux invités à un festival de courts métrages. Mon film est une sorte de refonte de L’Opéra-mouffe. Comme si c’était naturel, on nous a mis dans le même hôtel et la même chambre. C’est une coïncidence, aucune préméditation de notre part.
Nous ne nous reverrons jamais plus ; plutôt que d’en discuter vous me prenez sans un mot, et je meurs sous vos baisers.
Nous ne nous reverrons jamais plus ; plutôt que d’en discuter vous me prenez sans un mot, et je meurs sous vos baisers.
samedi, septembre 05, 2009
(46)*Renaud est absent, en voyage. Je ne puis résister à l’idée d’humer au moins l’air du quartier où vous respirez.
Du pont des Arts, je redécouvre Paris tout embrumé. Je vois à peine le dôme de l’Institut.
Nous nous rencontrons dans un petit bistrot vers la rue de Verneuil, le choc est si brutal qu’il y a orgasme, sans qu’il y ait eu attouchement. Vous me dites, très froid: « Il n’y a plus qu’à parler ! »
Je sais que vous m’entraînez dans votre petite chambre nouvellement acquise, rue Mazarine.
Une femme vous interpelle, pas tellement votre type. Elle est en ciré jaune ainsi que l’enfant qui l’accompagne.
Selon votre habitude, vous ne me présentez pas. Je m’éloigne de quelques mètres, espérant être rejointe. Vous descendez, toujours vous disputant avec elle, au sous-sol du bistrot pour téléphoner.
L’enfant reste seul, et je ne sais pour combien de temps, car tous deux vous avez oublié sa présence. Je ne puis donc pas partir, surveillant en douce le passage des autos.
Du pont des Arts, je redécouvre Paris tout embrumé. Je vois à peine le dôme de l’Institut.
Nous nous rencontrons dans un petit bistrot vers la rue de Verneuil, le choc est si brutal qu’il y a orgasme, sans qu’il y ait eu attouchement. Vous me dites, très froid: « Il n’y a plus qu’à parler ! »
Je sais que vous m’entraînez dans votre petite chambre nouvellement acquise, rue Mazarine.
Une femme vous interpelle, pas tellement votre type. Elle est en ciré jaune ainsi que l’enfant qui l’accompagne.
Selon votre habitude, vous ne me présentez pas. Je m’éloigne de quelques mètres, espérant être rejointe. Vous descendez, toujours vous disputant avec elle, au sous-sol du bistrot pour téléphoner.
L’enfant reste seul, et je ne sais pour combien de temps, car tous deux vous avez oublié sa présence. Je ne puis donc pas partir, surveillant en douce le passage des autos.
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