On m'offre une croisière au long cours, minimum six mois, je n'ai pas envie mais du professeur aux infirmières en passant par le secrétariat, tous sont si compattissants ne serait-ce que par respect pour leurs efforts je vais tenter entrer dans le tunnel des chimios et des chirurgies, avec comme espérance une sortie possible à 20/100 "C'est pas mal ! à dit l'homme de l'art.
En l'état actuel je ne peux ni manger, ni me bouger, gonflée comme une outre par un liquide ascite , ce sera moins sordide à l'hôpital. Ils prennent en compte que je ne pourrais de si tôt grimper mes cinq étages sans ascenseur.
Ce n'est la faute à personne l'ovaire est un organe silencieux, même si j'avais eu des relations sexuelles, nous n'aurions pas été gênés.
C'est une gastrite qui m'a incitée à aller voir plus bas, tant qu'à faire d'être dans un dispensaire, autant faire une révision.
Je me suis défâchée d'avec W...' il s'était excusé. ' Nous voilà frère et sœur! à t-il gentiment dit, à la nouvelle.
jeudi, janvier 17, 2013
mercredi, janvier 16, 2013
La voie royale
Notre enseignant Nils Hahoutoff nous disait que la solitude est la voie royale, j'en doute quand je vois un sourire sur le visage d'une personne à qui vous avez demandé votre chemin. Faites un signe, dites bonjour! Mais ne rasez pas les murs, un simple regard suffit à illuminer la journée d'une personnepseule! nous disait un chef de village, à Marbella.
Et je suis émue quand je vois
le ballet des infirmières qui s'évertuent par une phrase à signifier au patient qu'il est signifié.
Ma sœur Suzy pouvait rester des heures à veiller un malade, quitte à s'endormir sur le fauteuil , elle disait: On ne lâche pas l'affaire!
Tout le personnel soignant c'est comme des petits ruisseaux gracieux qui accompagnent le déversement d'un torrent boueux, impétueux, avec la chirurgie, la médicalisation lourde et notre propre impuissance à crier ce désarroi.
Quelques vieilles personnes hantent les couloirs d'hôpital en manifestant par leur tenues indécentes et une parole ordurière leur droit à l'écoute donc à exister!
Et je suis émue quand je vois
le ballet des infirmières qui s'évertuent par une phrase à signifier au patient qu'il est signifié.
Ma sœur Suzy pouvait rester des heures à veiller un malade, quitte à s'endormir sur le fauteuil , elle disait: On ne lâche pas l'affaire!
Tout le personnel soignant c'est comme des petits ruisseaux gracieux qui accompagnent le déversement d'un torrent boueux, impétueux, avec la chirurgie, la médicalisation lourde et notre propre impuissance à crier ce désarroi.
Quelques vieilles personnes hantent les couloirs d'hôpital en manifestant par leur tenues indécentes et une parole ordurière leur droit à l'écoute donc à exister!
dimanche, janvier 13, 2013
samedi, janvier 12, 2013
La montagne
En regardant un documentaire sur une station de ski je réalise que mes instants les plus heureux en faisant des saisons au Club Média , c'était en altitude. Les touristes d'hiver étaient plas sympathiques, moins "M'a tu vu" le ski, l'escalade, la marche sont plus éprouvant que le farniente des plages, où l'on craignait surtout le mois d'août, mois du "Sentier" des riches arrogants, frippes à l'appui.
vendredi, janvier 11, 2013
jeudi, janvier 10, 2013
mercredi, janvier 09, 2013
mardi, janvier 08, 2013
http://susauvieuxmonde.canalblog.com/
Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma
Les acteurs français sont trop payés
par Vincent Maraval, producteur et distributeur (Wild Bunch),
notamment coproducteur de Film socialisme et de L’Adieu au langage
notamment coproducteur de Film socialisme et de L’Adieu au langage
~
L'année du cinéma français est un
désastre. Pendant que Gérard Depardieu fait l'actualité et que les
ministres rivalisent d'esprit pour en faire le scandale du moment et
dénoncer son exil fiscal à 2 km de la frontière d'un pays dont il ne se
sent "plus faire partie", personne ne parle du cinéma
français. Or tous les films français de 2012 dits importants se sont
"plantés", perdant des millions d'euros: Les Seigneurs, Astérix, Pamela Rose, Le Marsupilami, Stars 80, Bowling, Populaire, La vérité si je mens 3, etc.
Pas un film, sauf peut-être Le Prénom,
pour gommer ce que toute la profession sait pertinemment, mais tente de
garder secret: le cinéma français repose sur une économie de plus en
plus subventionnée. Même ses plus gros succès commerciaux perdent de
l'argent.
Constat unanime: les films sont trop
chers. Après les films des studios américains, la France détient le
record du monde du coût moyen de production: 5,4 millions d'euros, alors
que le coût moyen d'un film indépendant américain tourne autour de 3
millions d'euros. Ce coût moyen ne baisse jamais, alors qu'il y a
toujours plus de films produits, que le marché de la salle stagne, que
la vidéo s'écroule et que les audiences du cinéma à la télévision sont
en perpétuel déclin face à la télé-réalité et aux séries.
Mais alors, pourquoi s'émouvoir ainsi
sur le cas Depardieu? Pourquoi ce déchaînement médiatique et politique?
Sans doute parce qu'il y a là un vrai scandale d'ordre plus général. On
le sait, l'époque aime les cas particuliers. Mais le scandale qui nous
intéresse les dépasse largement. Il est d'ordre systémique. On peut
s'étonner de voir nos ministres s'en laver les mains.
Pourquoi si peu de voix s'en
saisissent-elles dans le milieu du cinéma? Parce qu'il n'y a rien de
nouveau sous le soleil? Que Delon, Hallyday et autres agissent de même
depuis longtemps? Dany Boon, par exemple, ce chantre de la France
profonde qui vit à Los Angeles, obtient des sommes qui laissent un
Gérard Depardieu sur le carreau, ratatiné. 3,5 millions d'euros pour Le Plan parfait, dont les entrées ne seront pas suffisantes pour payer son salaire! Un million pour quelques minutes dans Astérix, film qui fait exploser le ratio entrées/cachet/minute à l'écran...
Malgré ses récents échecs, grâce au
miracle du système de financement du cinéma français, Dany Boon
s'apprête aujourd'hui à attaquer son nouveau film, Hypercondriaque,
pour lequel on parle d'une somme proche de 10 millions d'euros. Ce
texte ne se transformera pas en lettre de dénonciation, je ne nommerai
que ceux qui ont fait leur coming-out fiscal. Mais ils sont nombreux,
qui se disent à gauche, dénoncent les injustices, mais au fond n'en
voient qu'une seule: leur niveau d'imposition.
Mais pourquoi, au fond, les acteurs
seraient-ils pires que les sportifs? Parce que leur carrière est
potentiellement plus longue? Non, le seul scandale, le voilà: les
acteurs français sont riches de l'argent public et du système qui
protège l'exception culturelle. À part une vingtaine d'acteurs aux
États-Unis et un ou deux en Chine, le salaire de nos stars, et encore
plus le salaire de nos moins stars, constitue la vraie exception
culturelle aujourd'hui.
Pourquoi est-ce qu'un acteur français de
renom, qu'il se nomme Vincent Cassel, Jean Reno, Marion Cotillard, Gad
Elmaleh, Guillaume Canet, Audrey Tautou, Léa Seydoux, touche pour un
film français – au marché limité à nos frontières – des cachets allant
de 500 000 à 2 millions d'euros, alors que, dès qu'il tourne dans un
film américain, dont le marché est mondial, il se contente de 50 000 à
200 000 euros? Pourquoi, par exemple, Vincent Cassel tourne-t-il dans Black Swan (226 millions d'euros de recettes monde) pour 226 000 euros et dans Mesrine
(22,6 millions d'euros de recettes monde) pour 1,5 million d'euros? Dix
fois moins de recettes, cinq fois plus de salaire, telle est l'économie
du cinéma français.
Savez-vous que Benicio Del Toro, pour le Che, a touché moins que François-Xavier Demaison dans n'importe lequel des films dans lesquels il a joué? Que Marilou Berry, dans Croisière, touche
trois fois plus que Joaquin Phoenix dans le prochain James Gray? Que
Philippe Lioret touche deux fois plus que Steven Soderbergh et sept fois
plus que James Gray ou Darren Aronofsky? Pourquoi s'en priveraient-ils?
Et pourquoi Depardieu est-il le salaud? Lui qui fait Mammuth gratuitement pour permettre au film d'exister et propose de faire la même chose pour DSK de
Ferrara. Pourquoi Vincent Cassel, qui met son argent et son énergie au
service de jeunes talents comme Kim Chapiron ou Romain Gavras, serait-il
plus coupable que le système?
L'explication, jamais le Centre national
du cinéma et de l'image animée (CNC) ni la ministre ne l'ont fournie:
la subvention directe dont jouit le cinéma français (chaînes publiques,
avances sur recettes, aides régionales), mais surtout la subvention
indirecte (l'obligation d'investissement des chaînes privées). Voilà
pourquoi tous les échecs de 2012 mentionnés ci-dessus n'ont guère ému la
profession, et que ceux-ci n'ont pas suscité d'articles de fond. Et
pourtant, rendez-vous compte! Sur le top 10 des films d'une économie qui
en concerne 220, un seul est rentable!
Il est vrai, les scores de ces films ne sont pas honteux: 6 millions d'entrées pour le Marsupilami, 4 millions pour Astérix ou La Vérité si je mens, 3 millions pour Les Seigneurs, 2 millions pour Stars 80, 1 million pour Populaire...
Ils sont même bons dans l'absolu, et il est probable que le niveau
d'entrées 2012 ne va guère baisser par rapport à 2011, la fameuse année
d'Intouchables. Mais ce sont tous des échecs économiques parce qu'ils coûtent beaucoup trop cher.
Astérix, à 60 millions d'euros, a le même budget qu'un film de Tim Burton. Voilà qui laisse rêveur... Stars 80 plus cher que The Hangover ou Ted. Ça laisse pantois... Et tout autant Populaire, plus cher que Black Swan ou Le Discours d'un roi!
La responsabilité de cette situation n'est pas à chercher, hélas! dans
une supposée incompétence de nos producteurs, mais dans ce que les
Américains appellent le "above the line" ("surévaluation"), les cachets
qui font de nos talents, inconnus au-delà de nos frontières, les mieux
payés du monde.
Mais à quoi servent de tels cachets si
les résultats ne se matérialisent pas en recettes économiques? En
réalité, ils permettent d'obtenir le financement des télévisions. Black Swan
se finance sur le marché. Il n'y a dans son financement aucune
obligation, aucune subvention, l'acteur est donc payé pour ce qu'il
vaut, 226 000 euros. Mesrine, en revanche, a besoin de ce
financement pour exister, ce qui explique que l'acteur se retrouve avec
un pouvoir de vie ou de mort sur le projet, et ce en fonction de sa
valeur télé. Il réclame donc sa part du gâteau. Lui sera payé entre 1 et
1,5 million d'euros. Qui peut l'en blâmer? Cela devrait vouloir dire
qu'il touche là le fruit de sa notoriété sur le marché télévisuel. Sauf
que le cinéma enregistre des contre-performances à la télévision. Sans
les obligations légales issues de notre système public de financement,
il y a bien longtemps que Les Experts et la Star Ac auraient réduit à néant les cases Cinéma des chaînes de télévision.
Est-ce à l'individu qu'il revient de
"réguler" le système sous peine d'être jeté à la vindicte publique comme
Gérard Depardieu, ou est-ce au CNC et à son ministère de tutelle de le
faire? À l'heure où François Hollande veut que les patrons des grandes
entreprises publiques limitent leurs salaires, laissera-t-on les "hauts
salaires" du cinéma gagner plus qu'ils ne valent, et ce grâce à de
l'argent public, à un système unique, exceptionnel de financement?
Est-il normal qu'un Daniel Auteuil, dont les quatre derniers films
représentent des échecs financiers de taille, continue à toucher des
cachets de 1,5 million d'euros sur des films coproduits par France
Télévisions?
Le fameux système d'aide du cinéma
français ne profite qu'à une minorité de parvenus. Mais jamais cela ne
provoquera un scandale aussi retentissant que l'exil fiscal de Gérard
Depardieu. Les miettes que laisse ce système réduisent en effet au
silence ceux dont le rôle serait de pousser l'analyse.
Une idée simple: limitons à 400 000
euros par acteur – et peut-être un peu plus pour un réalisateur –,
assorti d'un intéressement obligatoire sur le succès du film, le montant
des cachets qui qualifient un film dans les obligations légales
d'investissement des chaînes de télévision. Qu'on laisse à Dany Boon un
cachet de 10 millions d'euros, si telle est véritablement sa valeur
marchande. Mais alors que ce soit en dehors de ces obligations. Et
redonnons ainsi à notre système unique et envié sa vertu en éliminant
ses vices.
Vincent Maraval (texte paru dans le quotidien du soir, 28/12/2012)
http://susauvieuxmonde.canalblog.com/
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(147)*Mon amant est tombé amoureux d’un oiseau qui est dangereux, qui
va le tuer en le piquant avec son bec. J’essaie de lui faire admettre
le danger, et comprendre que ce n’est pas de la jalousie de ma part,
mais c’est difficile de communiquer avec mon amant. Il fait sa cour
allongé sur le lit. L’oiseau qui ressemble à un corbeau est déposé très
douillettement sur le dos, comme une femme. Je m’assois avec un oreiller
sur la tête de l’amant dont les soubresauts d’agonie sont sans révolte.
Je me dis qu’il vaut mieux qu’il meure de ma main que par maléfice.
Pendant ce temps-là, j’écartèle la mâchoire de l’oiseau en lui intimant
l’ordre de décamper. Sinon, je l’écartèlerai jusqu’à ce que mort s’en
suive. L’oiseau résiste, l’amant est en train d’avoir les derniers
soubresauts, l’animal ne part toujours pas. Je finis par lui ouvrir le
bec comme on arrache sa mâchoire à un fauve jusqu’à ce qu’il meure. Puis
je sors avec lui à l’extérieur, et sur une planche, comme je l’ai vu
faire dans des films fantastiques où l’on met des clous dans les yeux,
les trous de nez, la bouche, je fais de la sorcellerie. Je ne sais
toujours pas si mon amant a repris son souffle. Je retourne vers lui
avec une feuille de papier plate, c’est l’oiseau, la peau de l’oiseau,
pour montrer à mon amant que cette bête n’existe plus.
(Les rêves mettent à nu les sentiments les plus fous dans une lumière hyperréaliste. D'où cette mémoire implacable du détail. Donc, aucune tricherie possible avec les sentiments de haine, d'amour, ou de désir.)
(Les rêves mettent à nu les sentiments les plus fous dans une lumière hyperréaliste. D'où cette mémoire implacable du détail. Donc, aucune tricherie possible avec les sentiments de haine, d'amour, ou de désir.)
lundi, janvier 07, 2013
Si j'allais chez Drucker!? En regardant "Vivement Dimanche" j'imagine...
Sur ce beau canapé rouge sang, j'inviterai toutes les personnes qui m'ont permis de survivre depuis ma naissance jusqu'à cette fameuse date du 21 décembre 2012, après c'est une autre chanson!
Qu'elle est l'institution qui m'a hébergée lors de ma naissance en prison jusqu'à l'âge de trois ans, mystère, ma mère n'a jamais voulu s'étendre là-dessus.
Puis quelques mois dans un kindergarten Suisse où Elisabeth... Réputée pédagogue dans le monde entier.
M'ayant retrouvée par la Croix Rouge au bout de son internement, je ne sais par quelle filliaire, nous avons étés recueillies par le pasteur Jules Jezequel et sa famille dans le Hameau de Rontignon du côté de Pau. Ce, jusqu'à la fin de la guerre. Entre temps il y a eu des intermèdes avec des personnages furtifs que j'ai aussi aimé mais ils ont tus leur nom, résistance oblige. Ma mère disparaissait parfois, (je l'ai su plus tard, pour rejoindre ses camarades à Toulouse, plate forme de la résistance du Sud Est)
Je fais l'impasse, à la libération, sur les deux orphelinats où l'horreur des poux et des récits par les enfants de rescapés nous hantaient, pendant ce temps ma mère élevait deux moutards issus d'un autre lit.
J'ai échappé à ces tutelles en devenant danseuse au Châtelet, puis au Mogador.
Je suis née au cinéma dans un court métrage d'Agnès Varda qui m'a présentée à son mari Jacques Demy, lequel était fidèle à tous les personnages de ses films.
Entre temps rencontre avec Jean Claude Drouot et sa femme Claire, lesquels m'ont sauvée de maints suicides lors de mes pérégrinations amoureuses.
Ainsi que le pharmacien de Trouville, feu Daniel Wallard et sa très jeune femme Dominique ( dite petit Podda), notre point de référence étant leur ami Jacques Sternberg.
Entre deux cachetons , je travaillais au Club Med afin de conserver la sécurité sociale, ceci sous la houlette de Gilbert Héron ( féodal s'il en est), et de sa femme Arlette Gilles talentueuse régisseuse-danseuse-chorégraphe.
Et je dois un toit depuis quarante ans aux enfants de Ghislain Cloquet: Jérôme-Ève Marie et Arthur, lesquels n'ont jamais dérogé au souhait de leur père de me laisser comme locataire gratis dans un petit grenier.
.
Nous avons vieilli et sommes donc tributaires de la médecine en ce qui concerne l'avenir.
C'est pour cela que s'en attendre une hypothétique invitation de Michel Drucker je veux remercier mes sauveurs en les couchant sur le déroulant de mon blog.
Qu'elle est l'institution qui m'a hébergée lors de ma naissance en prison jusqu'à l'âge de trois ans, mystère, ma mère n'a jamais voulu s'étendre là-dessus.
Puis quelques mois dans un kindergarten Suisse où Elisabeth... Réputée pédagogue dans le monde entier.
M'ayant retrouvée par la Croix Rouge au bout de son internement, je ne sais par quelle filliaire, nous avons étés recueillies par le pasteur Jules Jezequel et sa famille dans le Hameau de Rontignon du côté de Pau. Ce, jusqu'à la fin de la guerre. Entre temps il y a eu des intermèdes avec des personnages furtifs que j'ai aussi aimé mais ils ont tus leur nom, résistance oblige. Ma mère disparaissait parfois, (je l'ai su plus tard, pour rejoindre ses camarades à Toulouse, plate forme de la résistance du Sud Est)
Je fais l'impasse, à la libération, sur les deux orphelinats où l'horreur des poux et des récits par les enfants de rescapés nous hantaient, pendant ce temps ma mère élevait deux moutards issus d'un autre lit.
J'ai échappé à ces tutelles en devenant danseuse au Châtelet, puis au Mogador.
Je suis née au cinéma dans un court métrage d'Agnès Varda qui m'a présentée à son mari Jacques Demy, lequel était fidèle à tous les personnages de ses films.
Entre temps rencontre avec Jean Claude Drouot et sa femme Claire, lesquels m'ont sauvée de maints suicides lors de mes pérégrinations amoureuses.
Ainsi que le pharmacien de Trouville, feu Daniel Wallard et sa très jeune femme Dominique ( dite petit Podda), notre point de référence étant leur ami Jacques Sternberg.
Entre deux cachetons , je travaillais au Club Med afin de conserver la sécurité sociale, ceci sous la houlette de Gilbert Héron ( féodal s'il en est), et de sa femme Arlette Gilles talentueuse régisseuse-danseuse-chorégraphe.
Et je dois un toit depuis quarante ans aux enfants de Ghislain Cloquet: Jérôme-Ève Marie et Arthur, lesquels n'ont jamais dérogé au souhait de leur père de me laisser comme locataire gratis dans un petit grenier.
.
Nous avons vieilli et sommes donc tributaires de la médecine en ce qui concerne l'avenir.
C'est pour cela que s'en attendre une hypothétique invitation de Michel Drucker je veux remercier mes sauveurs en les couchant sur le déroulant de mon blog.
dimanche, janvier 06, 2013
L'humiliation
Dans la Kabbale il est dit: Si tu humilie quelqu'un tu le tue, parce que le sang se retire de son visage.
samedi, janvier 05, 2013
La fin des petits paysans -France2
Reportage terriblement émouvant sur un paysan acculé à tout vendre aux enchères pur payer ses dettes, Le personnage est beau, digne, taiseux, ce qui fait peur à sa famille.
Chaque jour deux suicides par jour dans le monde agricole.
Restera l'exploitant, le paysan est mort! dit-il.
Chaque jour deux suicides par jour dans le monde agricole.
Restera l'exploitant, le paysan est mort! dit-il.
Je suis immortelle n'est-ce pas? Pas étonnant que personne de ma famille ne prenne de mes nouvelles!
À la télé le menu fretin: guerre, incendie, viols, braquages, mise au chômage, mariage pour tous, inondations, typhons, BB qui s'énerve, Depardieu aura de la compagnie, pas de quoi s'ennuyer même si on fait du lit.
À mes copines je dis: je suis mieux seule à Paris que seule en province-Comme on te comprends!
À la télé le menu fretin: guerre, incendie, viols, braquages, mise au chômage, mariage pour tous, inondations, typhons, BB qui s'énerve, Depardieu aura de la compagnie, pas de quoi s'ennuyer même si on fait du lit.
À mes copines je dis: je suis mieux seule à Paris que seule en province-Comme on te comprends!
jeudi, janvier 03, 2013
Fini la grande bouffe!
Les médias ne sont pas en reste, reste à exploiter toutes les diètes possibles, on ne s'en prive donc pas.
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