samedi, février 25, 2006

réconciliation

Je suis dans la salle à manger de C. Elle vient de se lever, nous mettons plusieurs tables longues et étroites bout à bout, puis les couverts. Ce doit être un petit déjeuner de fête, il n'y a pas de sapin ni de paquets cadeaux c'est donc le nouvel an. Je cherche dans mes fripes en tas dans un coin de quoi me vêtir un peu festif, Je ne trouve que des galoches de montagne et une jupe d'été en soie coloriée transparente. Je devrais faire avec. Sur son assiette C. trouve un petit objet enveloppé de cellophane déposé par son mari qui n'est pas encore descendu de sa chambre. Elle l'ouvre, l'objet est protégé par une page dans laquelle elle lit un mot, cela la fait sourire. Elle me demande d'ouvrir le mien, je hume avant de déchirer le plastique, il me semble que c'est un savon avec un parfum très fleuri, mais je ne vois qu'une page blanche.
Toute la ribambelle d'enfants, petits enfants, cousins-cousines, se sont attablés.Je mange du poisson, on me signale qu'il y a aussi du poulet. Puis je pars, bras dessus, bras dessous avec un jeune homme. Sur le chemin un homme vient de la gauche et m'embrasse sur la bouche comme de droit, et part devant nous. Je lui pince la fesse gauche, il rit.
Je me suis réveillée avec un sentiment de bonheur, ce rêve présageait une réconciliation. Je n'ai pas vue mon amie depuis des années.
Un acte manqué, j'appelle une comédienne pour l'inviter à une représentation, je ne reconnais pas sa voix. Pensant que c'est un problème entre fixe et mobile, je lui demande de me rappeller. Donnes-moi ton numéro! Je reconnais enfin la voix de mon amie, j'avais fait son numéro par erreur car elles ont toutes les deux le même prénom. Je l'ai rejointe dans sa famille à la campagne et cela s'est passé comme dans mon rêve, nous avons mis la table ensemble pour tout son petit monde, et comme c'était mon anniversaire j'avais amené un magmun de champagne, le bonheur à nouveau retrouvé. Week-end de cinéphiles sur Canal + Valérie Lemercier joue à la dame pince sans rire. Je n'ai pas vu les trois-quart des films nominés, je n'ai donc pas d'opinion. Puis des cassettes:La soif du mal et La Splendeur des Anderson d'Orson Wells, un vent de génie souffle sur ses films. Et les boni d'Agnès Varda pour Cléo de cinq à sept. Le talent, fusse celui des autres, régénère.

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