jeudi, mars 08, 2007

Cléo de cinq à sept (Agnès Varda) Arté

Je ne sais pas si c'est un fait exprès, mais ça tombe bien de montrer ce film sur une femme par une femme, pour la journée des femmes...

Après, il y a eu le portrait de quatre albanaises.(...) Dès la puberté ces jeunes filles ont refusé leur féminité afin de faire des travaux d'hommes plus gratifiants,en forçant le respect de la gente masculine du village. Refus de souffrir comme l'ont fait leurs mères qui travaillaient la journée pour l'état et le soir il leur fallait vaquer à tous les soins du ménage et de la famille. D'autres, c'est pour garder l'amour du père qui avait perdu ses fils à la guerre. Mais pour ne pas être victime de l'opprobe de leurs voisins, il fallait sacrifier toute sexualité. Le plus curieux c'est que ni dans la silhouette, la voix, ou le visage dont les cheveux sont coupés, n'apparait l'ombre d'une ancienne féminité.

2 commentaires:

Anonyme a dit…
Ce commentaire a été supprimé par un administrateur du blog.
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