vendredi, août 10, 2007

la fausse patience

Ma lubricité de femme courtisée s'en est allé avec le vampire de l'Est qui a reprit ses assises d'été dans ses campagnes d'origine. Je l'abreuvais de bière afin qu'il reste assis dans mon grenier en surchauffe, réconfortée par cette présence masculine. Là, à ne rien faire, c'était mieux que d'attendre sa visite hypothétique entre bistrots, copains, et femmes jouisseuses d'un homme sexué parce que simple. Je naviguais entre mon intérêt que le gros oeuvre fut fait et cette disponibilité au temps de l'autre, je savais le décompte des jours mais pas des heures, et mon faux calme faisait croire à la douceur.

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