lundi, septembre 27, 2010

Ingrid Betancourt

J'ai su aux bottes que j'étais enlevée par la guérilla , celles des militaires sont en cuir, celles de la guérilla sont en caoutchouc. Nous étions beaucoup trop serrés pour être soudés, un mur de silence s'est établi entre Clara et moi! C'est plus facile de pardonner à ses gardes qu'à ses amis, d'eux on attend le pire, des amis on est déçus.

1 commentaire:

tilly a dit…

Dans un entretien radio récent, l'écrivain Marc-Edouard Nabe disait :

"Il faut écrire du mal de ses amis. C’est indispensable. C’est d’ailleurs une des preuves principales de l’amitié, c’est justement pouvoir leur dire tout le mal qu’on pense d’eux. Comme ça, le bien, à côté, par contraste, est valorisé."

Mais il parle des relations amicales en temps de paix et de liberté. L'internement subi avec des amis doit effectivement être une chose horrible.