dimanche, juin 15, 2014

La morphine.

Je regarde la fin du palmarès, c'est un film russe qui a gané la palme. La foule en délire se fait écran en approchant les acteurs, en boucle on repassent des extras. Le public est dans le faisceau des spots, c'est une scène de guerre. Je sens que je rêve, l'œil ouvert, la même séquence de cataclysme en vrai la fenêtre ouverte, des projectiles non identifiés. J'essaie en vain de bouger mes jambes, je reste clouée au lit attendant le pire avec un certain fatalisme, une infirmière  referme les volets"ce sont des grêlons"

Un film musical américain très violent, des bandes de rockers voyous jouent la chronique de leur petite ville, le chef doit être ce grand blond touffu, visage lacéré, sa partenaire une fluette brunette qui danse du feu de Dieu.ils ne se reposent jamais, il y a toujours un incident qui relance  bagarres, chants et danses de sauvages.
La morphine c'est cher, j'en profite pur rêver méchamment et m'attribuer tous ces dons d'artistes en restant sur leurs talons.

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