Le premier était joli de naissance.
Le second nous le trouvions sexy. Parcequ'on riait avec lui, les mères se lamentaient:
"-Oui! vous n'aimez pas l'autre!
Elles ont donc surprotégé l'ainé demandant au cadet d'en faire autant. Et la grand'mère qui priviligie les besoins du grand au détriment du cadet effacé. Et nous, témoins, qui restions neutres, sans plus de cadeaux pour les enfants afin de ne pas entrer dans cette spirale d'injustice. Lorsqu'ils étaient petits:
"- La même chose pour chacun!" Cela allait de soi.Mais plus tard:
"-C'est à celui qui a besoin!" qu'on nous explique.
Lui, qui a un an de plus, a forcément des désirs plus importants.On le fait jouir de tous les luxes d'une famille pauvre mais désireuse de voir fleurir les dons de leur doué plein de rêves.
Toujours est-il qu'après trente ans, et bien que devenus orphelins de ces deux louves, les deux frères pérénisent la situation. Le tchatcheur trouve chaussure à son pied, l'autre emboite le pas en épousant la copine. Elles sont charmantes ces deux jeunes filles avec la sensualité naturelle de l'orientale, laquelle nous fait défaut. L'une d'elle me raconte qu'en Turquie, la première chose que l'on fait lorsque l'on a un invité, c'est de lui offrir un bonbon, un chocolat, car une chose sucrée a des chances d'adoucir le ton de la conversation.
C'est un quatuor qui s'installe, pour combien de temps?
mardi, novembre 16, 2004
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