mardi, novembre 30, 2004

Marina Vlady Robert Hossein

Un brouillard épais sur la Normandie. Peut'être est-ce cela qui a embroussaillé la vision de Dora qui conduisait, elle a grillé un feu, un flic à moto était juste derrière. Pour se remettre elle a chanté de sa belle voix de contralto, dommage qu'elle n'ait pas essayé de faire carrière dans le chant.
Le brouillard vient de l'Eure! Effectivement à peine traversé la Seine, règnait un beau soleil sur Paris.
Ce soir je vais voir au Palais des Congrès On achève bien les chevaux mis en scène par Robert Hossein, il aime bien la littérature noire américaine. Ce qui me fait penser que je n'ai pas aperçu Marina Vlady aux films russes.J'avais été très touchée par le livre (...) qu'elle avait écrit sur son ex mari Vissotski. Quel destin terrible! Presque tous les films de ce festival relatent les affres de vivre sous un régime de terreur. Je pensais que j'aurais préféré me suicider que de vivre dans la peur. Mais quant on y est, on fait comme les autres, de la survie. Et au fait, Moineau non plus, je ne l'ai pas vu contrairement aux autres années, un personnage avec un look de poete qui avait crée le dit festival sur la côte d'Azur. Il se disait également producteur, je l'ai rencontré maintes fois dans les restaurants avoisinants,vendant ses livres, qu'il trainait dans une petite valise à roulettes. Il faut beaucoup de courage pour faire le camelot, ou d'inconcience, je n'ai ni l'un ni l'autre, c'est aussi humiliant que de faire la manche. Déjà avec ses amis, c'est limite, le sentiment de mendier.
Une fois, avec ma soeur Suzy, nous sommes allées voir Marina Vlady jouer une femme écrivain au théâtre. Marina irradiait de beauté et de charme, malgré des kilos superflus. Suzy qui avait son pesant de charme disait être jalouse de l'actrice laquelle assumait ses rondeurs.