mercredi, mai 05, 2010

(79)*Dans une prairie en pente, je suis en contrebas. Du haut débouche Anouk, du moins je crois que c’est elle. La femme descend en diagonale pour m’éviter. Nous sommes forcées de passer sous le même fronton, alors je l’attends pour m’assurer de son identité. Lorsque nous sommes sur la même ligne, je lui dis :
« Anouk, décidément, vous me faites bien rigoler !- Eh bien ! Je vais justement vous raconter une petite histoire qui va vous amuser ! »
Je sens qu’elle va me parler de vous, me raconter l’une de vos aventures pour me blesser. Je menace de lui griffer le visage si elle parle. Elle s’en fout. J’ai beau m’agripper à ses joues rondes, plutôt grasses, nulle trace de mes doigts n’apparaît, et son histoire se dévide, désespérante.
J’aperçois une théière remplie de thé bouillant. Je la lui déverse dans la gorge pour lui brûler l’oesophage afin qu’elle cesse ses médisances.

Aucun commentaire: