J'ai deux heures d'avance, j'ai lu à la librairie 90 pages de la vie de Jean Seberg, style convenu pour une destinée tragique.
J'avais pris des potages en carton pour me substanter. Le Rond Point n'est plus ce qu'il était, une cantine d'artistes et de public mêlés. On baigne dans le velours et le faux chic, les bourges s'y attablent, plus la queue d'un acteur.Reste le théâtre dirigé Par Jean-Michel Ribes. Ce soir, au menu, du Grimberg par Grimberg: Mon père inventaire.
Notre parcours se ressemble, j'ai voulu lui demander s'il accepterait de lire mes textes. Puis, j'ai vu ce petit bonhomme au visage lunaire, sans un pli, je ne pouvais le déranger. Lui si connu, le rouge m'est monté au visage à l'idée de l'interpeller, de mendier son attention.