En remontant les Champs Elysées, une gamine dont je ne peux définir la nationalité, mendie sans succès.Elle gesticule en rageant. Elle baisse la tête sur une bouche de métro, défait sa natte, et le souffle de cette bouche d'aération démêle une magnifique chevelure telle un oriflamme. On sent la provocation, puisque son côté enfantin n'a pas marché, elle révèle une féminité provocante.Et la nuit tombe...
En tout cas c'est un truc à garder ,laisser peigner ses cheveux par ce puissant courant d'air
(Photo de Jacques Loew, années 50)