C'est fait, j'ai eu mes vaccins de rappel, quelques mots de personnes toujours tapies chez elles, faudra faire avec pour l'année! Cela me fait penser au film: Et la tendresse bordel!
68 avait réussi à faire sortir les gens dans la rue.
Avant la projection du film Le Promeneur du champ de Mars, nous craignions de ne pas retrouver l'image de notre Président. Une étrange alchimie s'est faite entre le talent d'acteur de Michel Bouquet et l'intelligence machiavélique des propos de François Mitterrand. Ces deux personnages se superposent comme en surimpression sans jamais se gèner. L'acteur se délecte des mots du Président avec une ironie malicieuse sans jamais l'imiter, gardant son timbre propre. Cette sincérité conserve une force fascinante à l'homme d'Etat en fin de parcours de vie, qui le sait, et fait mine de s'en amuser. Nous rions à chaque phrase, dans le noir de la salle nous ne pouvions les consigner.La mise en scène extrèmement rigoureuse de Robert Guédiguian, sans aucun effet ni trucage, ajoute de la crédibilité à cette rencontre entre un acteur et son modèle, lequel dit un moment: Je voudrais partir par le haut! Ce film est aussi haut en couleur qu'un certain Becket.
Pour faire un mauvais jeu de mot, je dirais: Il y a du Bouquet dans l'ère de Mitterrand.