11h du matin ce dimanche 24 avril 2005. Au monument aux morts de la Maisie du 15ème Emile Torner a fait lire par des jeunes gens du conservatoire, des lettres de fusillés qui ont écrit à leurs parents quelques heures avant d'être exécutés: C'était déchirant de douceur, de tendresse, sans aucune amertume de perdre la vie si tôt, on imagine leurs yeux regardant l'aube pour la dernière fois. A cette écoute, et aux Chant des Partisans, puis le Chant du Marais, que nous avons entonné en choeur, le regard de l'assistance était embué de larmes.
Je me suis accrochée aux basques d'Emile, nous sommes allés Au Mémorial Juif, puis à la Cité, et des autobus frêtés par la Mairie de Paris nous ont ammenés ensuite Aux Invalides boire du jus d'orange en attendant la cérémonie du Trocadéro. Le ciel menaçait, on a distribué des ponchos en plastique transparent, il était temps, une trombe d'eau s'est déversée. C'était très joli, tous les spectateurs revêtu de cet imperméable, assis dans les gradins sans bouger, chacun devant penser que si nos héros avait dû supporter la faim, les intempéries, nous pouvions en témignage de notre respect et de notre reconnaissance, subir une averse. Monsieur Chirac est arrivé à l'heure, la pluie a cessée, un violoniste en équilibre sur un pylone nous a bercé, pas de fausse note dans la foule silencieuse, tout était digne. On a parachevé ce périple par l'Arc de Triomphe, il était 9h du soir.
lundi, avril 25, 2005
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