Fassbinder, l'ange déchu qui n'est pas beau et joue le rôle d'un homo forain qui vient de gagner à la loterie. De plus il est inculte, c'est beaucoup de disgrace pour tenter de séduire un bel aristo qui le plume. L'amoureux en meurt, Fassbinder en mourra dans la vie d'une overdose de tout. Des femmes qui ont partagé la vie du réalisateur diront de lui, avec tendresse:
"Il nous humiliait, nous étions au pieds du lit pendant qu'il était dedans avec un amant!
-Pourquoi accepter? demanda le journaliste
-Nous sommes des actrices, à l'écran nous étons sublimées!
C'est bien là le drame, les homosexuels veulent l'image, pas la chose!
Cette aristocratie du coeur qui veut que nous n'ayons pas de sexe, mais que les garçons aient un derrière.
Je comprends que Farinelli faisait s'évanouir les dames avec son contre-ut. Lorsquel'on chante dans les aigus on sent bien se vriller le centre du cerveau orgasmatique.
Cela me rappelle le jeune chirurgien pris de peur losqu'il ouvrit le volet du crâne de ma soeur. l'oedème était si important que le cerveau est sorti, elle a fait une érection du cerveau!
Mon voyage à Venise à Noël avec un vieil homme qui recherchait les lieux de ses amours d'antans.Impossible de dormir , mon matelas mis par terre pour laisser le son de ses ronflements vers le haut,les pharmacies étaient fermées ainsi que tous commerces,j'ai mis du papier chiotte dans les oreilles en vain. Je sortais tôt le matin le laissant s'ébrouer dans la baignoire qui débordait au scandale du personnel de service. A 5h. nous avions rendez-vous pour un chocolat de roi chez Florian, et plus tard un thé à l'hôtel Danieli où nous avions à disposition plein de cartes postales afin de frimer auprès d'amis. De gondole, point. Il me racontait celles prises avec ses amants, il y a quelques vingt-ans.Les rues, les ponts, les rues, tout était gelé, j'étais heureuse, seule. Nous nous sommes détestés, depuis je n'ai plus de nouvelles.
Les souvenirs sont comme les vagues, on ne sait de quelles profondeurs elles viennent.
Un ami dormait pendant que je visionnais ...
Pas un geste ni un mot sans adrénaline. Des poursuites sans fin dans le Paris des arméniens et des chinois. Dans ce magmas de violence, un peu d'amour, les acteurs sont beaux, mais la mafia fait loi.