vendredi, juin 05, 2009


(23)*Dans une prairie en pente, il y a beaucoup de monde. Je crois même qu’il s’y donne un spectacle.
Le plus violent est celui que nous donne Danielle, crachant de sa bouche des grenouilles.
« Tu me le donnes, dis, mon poumon, Jacques ! Je veux que tu me donnes le tien, ou que tu m’en achètes un ! J’en aurai besoin. D’abord tu me l’as promis, je le veux ! »
Vous écoutez cela à peine perplexe. Je suis si écœurée par cette comédie, ce déballage viscéral, et que vous écoutiez soumis, que je quitte l’assemblée.

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